Découvrez le crâne humain en version 3D. Le tableau Les Ambassadeurs, 1533, visible à la National Gallery de Londres, contient une figure déformée, appelée anamorphose.Si tu regardes le tableau de biais, de manière presque rasante par le coin en haut à droite, alors, la forme oblique, en bas, devient un crâne humain ! La mort bénéficie d’une lumière spéciale enant de la droite. BIOGRAPHIE Hans Holbein « le Jeune » était un peintre et graveur allemand, né à Augsbourg en 1497 . Le crâne est peint sous la forme d'une anamorphose, c'est-à … Peinture : Miss Hervey sur les traces des « Ambassadeurs » d’Holbein. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. À côté des grandes capitales européennes telles que « Baris », « Roma » ou « Nureberga » (pour Paris, Rome et Nuremberg), on remarque l'emplacement de « Policy » (aujourd'hui Polisy, dans l'Aube), le domaine seigneurial de Dinteville auquel le tableau était destiné, et le centre de sa mappa mundi sentimentale[1]. Ils posent ti rement en s’appuyant sur une étagère pleine d’objets qui symbolisent leur culture et de leur érudition : des livres, un cadran solaire, un globe terrestre, une sphère céleste, des instruments de mesure, un luth et des flûtes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mais lorsqu’on regarde le tableau de biais apparait un crâne. Mystères de toiles (2/6). L'identification définitive des portraits comme ceux des diplomates français Jean de Dinteville et Georges de Selve, qui justifie son titre actuel des Ambassadeurs, a été faite en 1895 par Mary F. S. Hervey[3]. Les Ambassadeurs Hans HOLBEIN 1533 207 x 210 cm Huile sur bois (chêne) National Gallery Londres.-700-1000-1100-1200-1300-1400-1500 1553 Les Ambassadeurs Hans Holbein-1600 Brève biographie de l'artiste: Hans Holbein est un peintre graveur Allemand, né à Augsbourg en 1497. Le paysage politique européen de l'époque est dominé par quatre figures majeures : les rois de France et d'Angleterre, François Ier et Henri VIII, l'empereur Charles Quint et le pape Clément VII qui mourut l'année suivante. CONCLUSION Dans ce tableau il y a donc une allusion direc l’arrivée d’Anne Boleyn à Londres. Les Ambassadeurs (1533) Ce tableau est un chef d'oeuvre, riche par ses allusions historiques, les symboles culturels représentés et sa prouesse technique. Les Ambassadeurs est un double portrait de Jean de Dinteville et Georges de Selve peint par Hans Holbein le Jeune en 1533, actuellement conservé à la National Gallery de Londres.Le tableau est signé et daté en bas à gauche, dans une zone d'ombre : IOANNES HOLBEIN PINGEBAT 1533. En 1536, nommé pel en peu de temps le p meurt en pleine gloi LA MORT. M. Rasmussen, « The case of the flutes in Holbein's The Ambassadors », Les numéros de pages correspondent à ceux de l'édition, Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste, Détail du pavage situé devant le maître-autel de Westminster, réalisé en 1268 par l'artiste romain Odoricus, Détail de la page « division » du livre d'arithmétique de Peter Apian, Vidéo proposant comment l'anamorphose a été peinte, La Vierge et l'Enfant avec la famille du bourgmestre Meyer, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Les_Ambassadeurs&oldid=178443932, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, chapitre 3 : « …un morceau de bois flotté dont la forme évoque assez précisément une racine de ginseng » (, chapitre 36 : « C'est un industriel allemand, nommé Herman Fugger… » (du nom de la famille des banquiers de Charles Quint, qui dominait la ville d'Augsbourg, où Holbein est né) (, chapitre 46 : « …une carte postale qui représentait un globe terrestre que son manche en bois tourné faisait ressembler à une toupie. En 1808 ou 1809, elle entre, par l'intermédiaire du marchand d'art Buchanan, dans la collection du Second comte de Radnor à Longford Castle (en), (Wiltshire). Dans un premier temps, les historiens de l'art ont cru reconnaître Thomas Wyatt, poète de la cour de Henri VIII également représenté sur un fusain de Holbein (conservé à la Royal Collection du Château de Windsor), et son ami l'antiquaire John Leland, avant d'y voir le duc Otto Heinrich et Philippe le Valeureux, de Pfalz Neuburg. Le tableau est signé et daté en bas à gauche, dans une zone dombre: IOANNES HOLBEIN PINGEBAT 1533. Ceci apparaît, en conjonction avec d'autres éléments de la composition comme le compas à pointe sèche de l'arrière-plan, qui se dit en anglais divider, comme une des clefs du tableau. Ces deux éléments conjugués, le crâne et le crucifix, évoquent plusieurs saint Jérôme contemporains : celui de Joos van Cleve[45], et ceux de Dürer, en particulier l'huile sur panneau de bois de 1521 du Museu Nacional de Arte Antiga[46] à Lisbonne. Jurgis Baltrušaitis imagine donc, de la part de Jean de Dinteville, une véritable mise en scène pour son château de Polisy : « « Le Mystère des Deux Ambassadeurs » est en deux actes. Ce traité manifeste l'expansion, révolutionnaire à l'époque, de l'imprimerie, qui permet de diffuser le savoir et les techniques auprès du plus grand nombre. Un crâne ? Il a alors 25 ans, comme l'atteste l'inscription sur la tranche du livre sur lequel il est accoudé : « ÆTATIS SVÆ 25 ». L'étagère inférieure comporte dans sa partie droite trois objets reliés à la musique, un luth, un livre de psaumes et quatre flûtes dans un étui qui révèle également un emplacement vide. Identification des personnages et attribution du titre définitif, Le contexte politique et religieux de l'année 1533, Le double portrait de Jean de Dinteville et Georges de Selve, Deux ambassadeurs dans une période troublée, Le livre d'arithmétique, l'équerre et le compas, « Un singulier objet, pareil à un os de seiche, flotte au-dessus du sol : c’est l’anamorphose d’un crâne qui se redresse lorsqu’on se place tout près, au-dessus, en regardant vers la gauche. Le marchand d'art Jean-Baptiste-Pierre Lebrun (l'époux d'Élisabeth Vigée Le Brun) en fait l'acquisition. Je vous advise bien que je suis le plus melancolicque fasché et fascheux ambassadeur que vistez oncques. Londres. Il porte le bonnet carré noir et le col blanc de l’ecclésiastique, et tient dans sa main droite une paire de gants. C’est Vidée de MACHIAVEL : un an avant la réalisation du tableau, MACHIAVEL publie Le Prince où il démontre que la politique obéit à des règles propres. Un crâne rôde dans la pièce. Mary F. S. Harvey voit dans l'étoile à six branches un signe cabalistique de Corneille Agrippa[22]. Ces positions peuvent éclairer la présence du livre de cantiques luthériens, ouvert à droite de l'étagère inférieure, mais aussi du crucifix, dissimulé derrière la riche tenture verte, dans l'angle supérieur gauche du tableau, renvoyant à l'idée d'un Dieu caché, inaccessible par la seule raison humaine (selon la vision de saint Paul, dont Georges de Selve était un fervent admirateur[17]). L’installation de la peinture dans une maison devait répondre à des prescriptions précises : pour que l’effet de son dispositif fût efficace, il fallait le mettre en bas du mur, au ras ou légèrement au-dessus du sol qui paraissait prolongé dans le tableau. Il ondres. comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique, serait représentée par les ambassadeurs eux-mêmes. Rien n'est plus fort que la mort. Les Ambassadeurs est un double portrait de Jean de Dinteville et Georges de Selve peint par Hans Holbein le Jeune en 1533, actuellement conservé à la National Gallery de Londres.Le tableau est signé et daté en bas à gauche, dans une zone d'ombre : IOANNES HOLBEIN PINGEBAT 1533. – Quand ce tableau est réalisé, l’Empire Ottoman dirigé par Soliman le magnifique est aux portes de Vienne (Autriche), et menace la chrétienté. Les historiens l’ont d’abord associer à un os de eiche. Le cadran solaire cylindrique, sur la gauche de l'étagère supérieure, précise d'ailleurs la date de la rencontre, le 11 avril 1533, alors que l'horloge polyédrique en donne l'heure, avec une hésitation néanmoins entre le côté qui fait face au spectateur, indiquant 9 h 30, et les deux autres côtés, indiquant 10 h 30. Qui sont-ils ? On peut y voir la reconnaissance de la dette d'Holbein à la science de la perspective, un apport majeur de la Renaissance à la peinture, qui permet au peintre de réaliser des tableaux au réalisme si confondant. Celui situé derrière, un quart de cercle de bois peint en blanc, permettait de définir l'heure égale ; ce quadrant horaire semblait recevoir un carré des ombres souligné par « VMBRA VERSA ». Le deuxième homme est GEORGE DE SELVE il a 25 ans (son âge est indiqué sur le livre) et il est évêque de Lavaur (Tarn) et diplomate : il est donc ambassadeur en «robe longue» (détenteur de pouvoir religieux), et habillé plus sobrement de sombre. La toile est ensuite vendue aux enchères le 25 avril 1787. Le tableau semble arrêter le temps dans leur jeunesse éternelle, indiquée par la mention de leurs âges respectifs, 29 pour l'un, et 25 ans pour l'autre. Finalement, tout cela entraîne, le 23 mars 1534, l'excommunication d'Henri VIII par Clément VII et le schisme de l'Église anglicane avec Rome. Soit Holbein a recopié une édition qui n'a pas été identifiée à ce jour, soit, comme c'est le plus probable, et comme l'avance Susan Foister[35], la juxtaposition de ces deux pages est intentionnelle, de même que le choix d'un livre luthérien, en allemand, pour un tableau qui présente deux ambassadeurs français, et catholiques. Il faut que tant qu’il le peut, il ne s’écarte pas de la voie du bien, mais qu’au besoin il sache entrer dans celle du mal. Comme il avait été convenu que François Ier serait le parrain de l'enfant à venir, Dinteville reste à Londres jusqu'à la naissance de ce dernier (la future Élisabeth Ire d'Angleterre), le 7 septembre 1533. -En soutenant les princes et villes protestantes du Saint- Empire romain germanique, ils affaiblissent le Saint-Empire déj? Peintures et photographies de Mik-Art. Selon cette perspective, les deux hommes du tableau d'Holbein, Dinteville et Selve, figureraient le microcosme, placés sur le macrocosme du pavage, et au milieu d'objets renvoyant à l'homme complet de la Renaissance, mais avec des effets de discordances notables. Il écrit : « Le prince est souvent obligé pour maintenir l’Etat, d’agir contre l’humanité, contre la charité, contre la religion même. Cette huile sur bois qui assemble dix panneaux de chêne, est, par ses dimensions (207 × 209,5 cm), l'œuvre la plus ambitieuse de la carrière de Hans Holbein le Jeune. Vous ne me croyez pas? L'association entre le crâne et le crucifix évoque la passion du Christ, le golgotha - le mot hébreu pour crâne - et le calvaire - calvaria étant le mot latin avec la même signification. Donc le tableau serait un Memento Mori, un tableau qui a pour but de rappeler à l’homme qu’il va mourir, une vanité, une catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l’existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d’importance. INTRODUCTION Nous allons vous présenter le tableau les ambassadeurs de Hans Holbein « le jeune » Ce tableau a été peint en 1533. C’est là qu’avec le soutien des français, il a épousé ANNE BOLEYN en 1533, après avoir répudié sa première épouse liée au Saint- Empire romain germanique. Les Ambassadeurs Le tableau représente deux ambassadeurs français à Londres. On place la cuillère au sommet de l'os, à droite. Ils semblent riches et puissants. En haut à gauche, en partie caché par la tenture, un crucifix et, en bas au centre, un crâne invitent à méditer sur la mort. Le tableau présente donc deux hommes accomplis, dans la force de l'âge, qui tiennent entre leurs mains l'essentiel de la diplomatie française du moment, et qui se font représenter avec toutes les marques du pouvoir, mais aussi du savoir de l'époque, à travers un riche programme iconographique. La France pourtant première puissance européenne est en danger. Il écrit par exemple un discours destiné au roi de France et à l'empereur romain germanique[28] pour appeler à la réconciliation. Si l'on excepte l'étoile centrale, le motif géométrique de ce pavage rappelle, avec d'importantes simplifications, deux pavages véritables. Dans cette dernière œuvre, le regard de Jérôme vers le crâne suit un axe assez proche de celui qui permet de lire l'anamorphose du crâne des Ambassadeurs. Mais le crâne figure aussi au pied de Jésus mort sur sa croix (sur le Mont du Crâne, le Golgotha) en référence au péché qu'il aurait racheté suivant la tradition chrétienne, celui d'Adam, et dont ce serait le crâne. Les Ambassadeurs, détail (vue redressée du crâne en anamorphose) Ce sont « les Ambassadeurs » de Hans Holbein qui sont l’objet de la vidéo que Danièle Bloch nous présente aujourd’hui. Ces deux hommes sont deux diplomates français: l'ambassadeur de France en Angleterre – et commanditaire de ce tableau - Jean de Dinteville (à gauche) et l'évèque de Lavaur (dans le Tarn) Georges de Selve (à droite), qui joua également un rôle d'ambassadeur. Celles-ci sont garnies d'objets qui se rattachent au quadrivium, les quatre sciences mathématiques parmi les sept arts libéraux, soit l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie. ... Il s’agit en fait d’un crâne déformé selon les procédés de l’anamorphose. Kom heiliger geyst herregot/erfüll mit deiner gnaden gut/deiner gleubgen hertz, mut und sin/ dein brünstig lib entzünd in ihn/ O herr durch deines liechtes glast/zu dem glauben versamlet hast/ das volck aller welt zungen/des sey dir Her zu lob gesungen. Le tableau ‘’Les Ambassadeurs’’ est un portrait de deux ambassadeurs (Jean de Dinteville et Georges de Selve) de François I° en 1533, de dimension 203 x 209 cm. Textes : Sabine Macher, Isabelle Pinçon, Isabelle Voisin, Phan Kim Dien, Laurent Grisel, Lucien Suel. L'objet permettait de calculer la position de corps célestes et de fixer l'heure et la date. Jean de Dinteville est richement habillé d'un manteau orné de fourrure. Ce crâne symbolise la mort. Nous avions eu la chance de vivre l’expérience de cette œuvre remarquable à la National Gallery lors de notre voyage en Angleterre en mai 2019. de Lavor m'a fait cest honneur que de me venir veoir, qui ne m'a esté petit plaisir. De plus, il est à moitié caché, dans une position intermédiaire entre ce qui est devant le rideau, le monde des hommes et de l'apparat, anticipant le Theatrum mundi baroque, et ce qui est caché à leur regard derrière la tenture, de couleur verte, couleur ambiguë, symbole de l'inconnu. Considérée comme pionnière du genre du portrait double en Europe du Nord[1], elle peut être vue comme une célébration (néanmoins ambiguë) des valeurs de l'Humanisme du XVIe siècle, notamment en raison de la portée symbolique des objets présentés sur l'étagère double de la partie centrale. En 1 526 il par en Angleterre pour fuir la réforme. Son gnomon est réglé sur une date, le 11 avril ou le 15 août, sans qu'il soit possible de trancher. En particulier, il écrit Pritannia au lieu de « Britannia », la Bretagne, mais Baris pour [Paris], peut-être en raison de sa propre prononciation allemande, mais qui ajoute surtout une de ces touches de désordre qui émaillent sa peinture. Si Jean de Dinteville et Georges de Selve regardent le spectateur, la mort, elle, les guette en coin. La National Portrait Gallery de Londres possède d'ailleurs un portrait d'Édouard VI d'Angleterre par William Scrots[43] qui utilise ce principe. Sur l'étagère inférieure, on relève un globe terrestre, un livre de mathématiques à demi ouvert par une équerre (la page correspond à l'explication des divisions), un compas, un luth (avec une corde cassée dans l'alignement du pli du tapis rouge), un livre de cantiques ouvert écrit en allemand, et quatre flûtes dans leur étui. Linstallation de la peinture dans une maison devait répondre à des prescriptions précises : pour que leffet de son dispositif fût efficace, il fallait le mettre en bas du mur, au ras ou légèrement au-dessus du sol qui paraissait prolongé dans le tableau. L'étagère inférieure, traitée comme celle supérieure en nature morte, comporte plusieurs objets : un globe terrestre, un livre d'arithmétique de Peter Apian, mathématicien et astronome à l'université d'Ingolstadt en Allemagne, intitulé Eyn newe unnd wolgegründte Underweysung aller Kauffmanss Rechnung in dreyen Büchern (Un livre nouveau et fiable pour apprendre le calcul et destiné aux marchands, 1527), entrouvert par une équerre glissée entre deux pages, un compas, un luth dont l'une des cordes est cassée, un livre d'hymnes luthériens de Johannes Walther, Geistlich Gesangbuhli, publié dans sa première édition en 1524, complètement ouvert sur deux pages qui montrent deux partitions, et quatre flûtes dans leur étui. Georges de Selve est, quant à lui, vêtu d'un long manteau d'apparence beaucoup plus sobre, noir et brun, mais richement doublé de fourrure. La France est donc quasiment cernée sur tous les fronts. Réussirez-vous à trouver le crâne caché par Hans Holbein le Jeune dans son célèbre tableau, Les Ambassadeurs? Le tableau est signé et daté en bas à gauche, dans une zone d'ombre : IOANNES HOLBEIN PINGEBAT 1533. On aperçoit ainsi le Brésil (Brisilici R.) séparé du reste du Nouveau Monde par la ligne du Traité de Tordesillas. « Les Ambassadeurs » est le tableau le plus ambitieux d'Hans Holbein le Jeune. Le pavage, inspiré de celui qui se trouve juste devant le maître-autel de l'Abbaye de Westminster, peut annoncer par anticipation le couronnement d'Anne Boleyn, alors enceinte, le 1er juin 1533 — couronnement auquel assista Jean de Dinteville. Holbein illustrera cette même opposition dans deux autres œuvres, au moins : sur un panneau du début des années 1530 intitulé Allégorie de l'Ancien et du Nouveau Testaments (conservé à la National Gallery of Scotland[37]) et sur la page de titre de la Bible de Coverdale[38], traduite en anglais et publiée en 1535. Le 25 janvier 1533, Henri épouse en secret Anne Boleyn, alors enceinte, et en informe, en mars, François qui s'en réjouit comme d'une marque de la distance grandissante entre la maison d'Angleterre et celle de l'Empereur, son principal ennemi. Jean de Dinteville, lettre du 23 mai 1533 à son frère François, évêque d'Auxerre, « Je commence bien à me fascher en ce pays ycy, en attendant la fin des six moys, lesquelz escheurent le vingt deuxiesme juillet […]. Ce tableau permet d'aborder l'art de la Renaissance ainsi que de nombreux aspects politiques et culturels de la période. […] Un sens caché et une solennité pèsent lourdement sur toute la scène. Le carré extérieur du motif présentait une inscription en lettres de bronze, aujourd'hui largement perdue, mais dont une transcription du XVe siècle permet de reconstituer le texte[20], et de fixer la date de son exécution à 1268, sous le règne d'Henri III d'Angleterre et le nom de son concepteur, l'artisan mosaïste romain Odoricus. Le sol présente un pavage aux savants motifs géométriques d'où se détache, comme situé en dehors de l'espace de la peinture, une forme méconnaissable de face, ressemblant vaguement à un os de seiche. Si ce prince se convertissait au protestantisme ses sujet devait faire de même cyoù le proverbe cujus regio, ejus religio c’est-à-dire : « tel prince, telle religion PAGF e même d’où le proverbe cujus regio, ejus religio c’est-à-dire ‘ tel prince, telle religion b) Deuxième atout : l’ouverture vers le monde musulman symbolisé par ce tapis. Dans le château de Polisy, dont la reconstruction commença en 1544, elle fut sans doute placée par Dinteville dans une vaste salle, en face d’une porte et près d’une autre sortie, chacune des deux issues correspondant à l’un des deux points de vue. Dinteville pose le pied droit au centre d'un de ces cercles périphériques, celui situé à la gauche de l'œuvre. » Les Ambassadeurs sont donc fondamentalement un éloge du mouvement : mouvement de l’âme avec la conversion du croyant qui se détourne des vanités pour se tourner vers Dieu, mouvement de la diplomatie et des diplomates qui transforment la menace de guerre en paix, et enfin mouvement artistique : sous nos yeux effarés, Holbein apprlvoise la Mort. Sous l'étagère, à gauche, on distingue dans l'ombre l'étui du luth, renversé. Les personnages et tout leur attirail scientifique s’évanouissent et à leur place surgit le signe de la fin. Ce crane a été dessiné selon la manière de l’anamorphose par allongement. Mais Susan Foister[26] a également remarqué que la page lisible commence par le mot Dividirt[27], qui peut être compris au double sens de « division mathématique » et de « division ou dysharmonie », tant dans l'église que dans le domaine politique. Durant la même période, la France connaît aussi un certain trouble face aux thèses luthériennes. À proximité, en partie masqué par une plume du costume de Jean de Dinteville, se trouve l'aigle tenant une lyre, nommé Vultur cadens (« le rapace tombant », ou « mourant », en latin), représentation classique de la constellation de la Lyre ; juste en dessous se trouve l'inscription contraire, Vultur vol[ans] (« le rapace volant »), désignant la constellation de l'Aigle. constitué de nombreux états. Le dos de la cuillère doit pointer vers la gauche et être perpendiculaire à l'image du tableau. Un de plus grands portraits Au cours de sa deuxième visite en Angleterre, Holbein a peint The Ambassadors, un double portrait à taille réelle du riche propriétaire terrien Jean de Dinteville (1504-1555), ambassadeur du roi de France, et de son ami Georges de Selve, évêque de Lavaur (1508-141). Il est apporté par François de Cazillac, marquis de Cessac — et héritier des biens de la famille Dinteville — dans sa maison parisienne, rue du Four, où il acquiert une grande renommée. Tout d'abord, livre explicitement destiné aux marchands selon son titre, et consacré à la pratique de leur métier, il marque l'importance de l'émergence de la bourgeoisie dans cette période. Il n'y a aucune certitude de la présence de Georges de Selve à Londres au début d'avril, mais il est tenu pour sûr qu'il ait quitté Londres avant le 4 juin[42].