J'ai fait mon temps à organiser la vie d'un parti. Selon Claude Askolovitch, Jean-Luc Mélenchon a voté Macron, contrairement à la plupart de ses proches ; le journaliste souligne qu'« il est resté dans la tradition des gauches et les scrupules de toute une vie. Thomas Guénolé avait quitté le mouvement de Jean-Luc Mélenchon en avril 2019, après avoir été signalé pour « faits pouvant s'apparenter à du harcèlement sexuel », et, selon Les Inrockuptibles, son livre est un « réquisitoire, taillé pour faire mal »[445]. Le député soutient la planification indicative et la renationalisation d'industries menacées[219],[211]. Il qualifie d'« erreur totale » et d’ingérence étrangère sur le territoire syrien les frappes aériennes menées par la coalition internationale, faisant le parallèle avec l'intervention en Irak et ses conséquences[344]. »[287]. Son grand-père paternel, Antonio Melenchón, est un Espagnol de la région de Murcie. Par ailleurs, Jean-Luc Mélenchon sera jugé[Quand ?] Il vote par conséquent contre la ratification du CETA à l'Assemblée nationale en juillet 2019[234] et s'oppose au Parlement européen aux négociations du TAFTA, estimant que la France doit refuser l'accord[235]. Jean-Luc Mélenchon est soupçonné d'avoir embauché des assistants au Parlement européen qui auraient en fait travaillé pour le Parti de gauche[455]. Comme ça ils font le travail et ils rentrent à la maison. Il estime qu'« à la gauche de l'échiquier politique, c'est certainement Jean-Luc Mélenchon qui est l'avocat le plus outrancier du maître du Kremlin [Vladimir Poutine], une position d'autant plus facile à tenir que certains des éléments de langage de Moscou sont destinés à son public »[317]. En réponse, Jean-Luc Mélenchon avance trois arguments : certains élus français font pire que lui, tels Marine Le Pen ou Harlem Désir ; ses statistiques ont été amoindries en milieu de mandat par ses campagnes pour l'élection présidentielle de 2012 et pour les législatives qui ont suivi, comme cela a également été le cas pour Eva Joly ; et — « c'est le cœur de son argumentation » selon Mediapart — il rend en permanence des « arbitrages avec des actions de terrain », assumant se rendre « là où [il est] le plus utile »[71]. Pour rappel, l’Organisation communiste internationale (OCI), qualifiée de « secte » par Daniel Cohn-Bendit, était l’un des mouvements trotskistes les plus importants des années 1960. Il se prononce contre la création d'un État tibétain qui serait religieux et théocratique[AA 11]. À l'occasion du congrès de Reims en septembre 2008, Trait d'union dépose une nouvelle contribution. Il s’explique sur son tempérament, le peuple, son mouvement, l’union de la gauche et revendique l’héritage de son histoire commune avec François Mitterrand et Lionel Jospin. En 1962, à la suite du divorce de ses parents deux ans plus tôt[5], il quitte le Maroc pour la France : il s'installe à Elbeuf, puis à Yvetot, dans le pays de Caux[6], puis dans le Jura, où sa mère est mutée[1],[7],[8]. Jean-Luc Mélenchon est mis en cause par Emmanuel Macron et Édouard Philippe en août 2017 pour ces propos[300]. » D'après les études d'opinion, les partisans de Jean-Luc Mélenchon ont voté majoritairement pour Macron, alors que le sondage proposé sur la plate-forme Internet des Insoumis donnait le vote Macron à seulement 34 %[157]. Militant socialiste mitterrandiste (1976-1986), De la Gauche socialiste à Pour la République sociale (1988-2005), Dernières années au Parti socialiste (2005-2008), Fondation et émergence du Parti de gauche (2009-2012), Opposant sous la présidence Hollande (2012-2017), Sixième République et processus constituant, Asile de Julian Assange et Edward Snowden, Comptes de la campagne présidentielle de 2017, Perquisition du 16 octobre 2018 et altercation avec des forces de l’ordre, « ma vraie divergence, c'est que je n'ai jamais cru à l', « déviance grave, un attentat contre la République », « porteuse de civilisation, de culture, de réseaux de solidarité », « Si cruel que ce soit à entendre, les peuples peuvent se tromper. Au sujet de la crise de Crimée intervenue à la suite de la crise ukrainienne, Jean-Luc Mélenchon déclare : « Les ports de Crimée sont vitaux pour la sécurité de la Russie. En 2014, il a participé, depuis le début de son mandat, à 70 % des votes en séance plénière, ce qui le situe à la 677e place du classement (sur un total de 764 élus)[72]. Le 30 mars 2018, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a déclaré que sa présence à la marche blanche à la mémoire de Mireille Knoll n’était pas souhaitée en raison de son soutien au boycott d’Israël (BDS), illégal en France, et que lors de l’université d’été du Front de gauche en 2014, qu'il co-présidait, il avait « félicité la jeunesse française qui avait su selon lui se mobiliser avec une discipline parfaite lors de manifestations en soutien aux Palestiniens durant la guerre à Gaza ». […] La nation russe ne peut admettre que les nord-américains et l'Otan s'installent à leurs portes », « cherche à fédérer autour de lui l’électorat communiste, qui conserve par habitude une passion, « Ma position est constante : je suis partisan d’un ordre international garanti par l’ONU. La campagne du « non » amène l'éclatement de Nouveau Monde : alors qu'Henri Emmanuelli crée un nouveau courant, Alternative socialiste, Jean-Luc Mélenchon crée Trait d'union (TU). Courant longtemps stable et solide, la Gauche socialiste présente sa propre motion lors de trois congrès du PS jusqu'à sa disparition en 2002. Pour le politologue Thomas Guénolé, Jean-Luc Mélenchon est responsable de la démobilisation des électeurs du parti. Hispanophone, il développe à Massy la solidarité avec les milieux communistes de l'Amérique du Sud, organisant un rassemblement de Chiliens et d'Argentins[24]. D'après le journaliste Bruno Rieth, « Mélenchon refuse simplement de se fondre dans l'imaginaire romantique qui fait de l'ensemble des manifestants de la place Maïdan des hérauts de la démocratie en fermant les yeux sur les mouvements néo-nazis qui composent aussi une partie des rangs de la contestation »[324]. En juin 1990, il dépose au Sénat une proposition de loi pour la création d'un « contrat de partenariat civil », texte précurseur de ce qui deviendra le Pacs en 1999[38]. Il fait un parallèle entre les manifestations au Venezuela et celles ayant eu lieu en France lors des manifestations contre la loi El Khomri[295] et affirme que la majorité des morts sont des partisans du gouvernement de Nicolás Maduro[296], ou des membres des forces de sécurité, contrairement à ce qu'affirme un rapport de l'ONU basé sur des chiffres de l'avocat général du Venezuela, où il est question, sur cent vingt-quatre décès, de neuf morts parmi les membres des forces de sécurité et de cinq morts du fait de lynchages par des manifestants de l'opposition[297],[298]. Il reprend d'ailleurs le concept de « Révolution citoyenne », leitmotiv de sa campagne présidentielle de 2012, au mouvement équatorien Alianza País[280]. Secrétaire d'État aux Petites et moyennes entreprises, Secrétaire d'État au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle, La fonction de ministre délégué à la Ville est créée et est confiée à, Suppression de la vignette automobile pour les particuliers. »[369]. J'ai besoin de temps, je ne peux plus continuer comme cela[112]. Il défend l'idée selon laquelle le candidat socialiste pour l'élection présidentielle de 2007 doit être une personne qui a défendu le « non » au référendum sur la Constitution européenne, car cette échéance coïncide selon lui avec le calendrier européen pour une renégociation du traité constitutionnel, qui devrait s'appliquer à partir de 2009. Quand vous voyez que Al-Qaïda est notre ennemi en Afghanistan, devient notre allié en Syrie, tout cela est absurde », « la première victime d'une guerre, c'est la vérité, tout le monde se bat à intoxiquer et raconter des salades pour les faire passer dans son camp », « les crimes de guerre sont imprescriptibles », « donner à Donald Trump le pouvoir solitaire de frapper qui il veut quand il veut », « perdre de temps avec des manœuvres dilatoires », « c'est sur l'affaire syrienne que Jean-Luc Mélenchon trahit le plus crûment son alignement sur les positions du Kremlin », « les thèses de M. Mélenchon sur la Syrie demeurent en phase avec la propagande martelée par le Kremlin, lui-même en écho de la dictature Assad », « n’ait jamais eu un mot pour les Syriens, et ce depuis des années. Alors qu’il est membre national du PS depuis 2003, il démissionne du parti, au lendemain du Congrès de Reims de 2008 et fonde le Parti de gauche. Cependant, le volet international de son programme pose plusieurs questions, notamment sur la volonté de rapprochement avec la Russie : Mélenchon souhaite faire retirer le système de défense antimissile de l'OTAN en Europe de l'Est avant de quitter l'organisation et convoquer une conférence internationale sur la Crimée afin de statuer sur de nouvelles frontières à la suite de l'annexion russe de 2014. Jean-Luc Mélenchon et son mouvement entretiennent des relations houleuses avec le CRIF, en raison notamment de leur discours véhément à l'égard de la politique menée par Israël, du nationalisme israélien et du Premier ministre Benyamin Netanyahou[436]. Ils annoncent « la construction d'un nouveau parti de gauche », simplement intitulé le « Parti de gauche » (sur le modèle allemand de Die Linke), et appellent « à la constitution d'un front de forces de gauche pour les élections européennes »[67]. Sans imputer explicitement la responsabilité de l'attaque au régime de Bachar el-Assad, il affirme clairement que ce dernier doit être puni si sa responsabilité est démontrée[356]. Jean-Luc Mélenchon est le héros du jeu vidéo Fiscal Kombat, sorti en avril 2017. Le 25 février 2002, Jean Glavany démissionne de ses fonctions ministérielles pour devenir directeur de campagne de Lionel Jospin[31]. Archives du gouvernement Jospin 2000-2002 . Jean-Luc Mélenchon défend l'application de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État sur tout le territoire français, proposant l'abolition du Concordat en Alsace-Moselle[247]. Le journal explique en effet que le mensonge américain sur les armes de destruction massives, prétexte de l'invasion de l'Irak, aurait ouvert une séquence politique où le doute légitime a rendu de nombreux citoyens réceptifs aux théories du complot, notamment celles concernant un pouvoir usant des médias. N.B. [...] Cette agressivité vis-à-vis des médias n’est donc ni nouvelle ni improvisée. Durant les discussions des projets de lois pour un renouveau de la vie démocratique à l'été 2018, il signe des amendements visant à permettre aux électeurs de demander un référendum relatif à la convocation d'une assemblée constituante[214]. Bien au contraire, elle est réfléchie et entre dans une stratégie globale de M. Mélenchon : celle de construire une « opposition populaire » face à cette fameuse « caste » économique, politique et médiatique qui concentre, selon lui, tous les pouvoirs. Il est opposé « à ce que des groupes de locuteurs aient des droits particuliers », mais approuve « la pratique des langues régionales »[267]. L'association L214 le considère comme le seul candidat qui « agit pour les animaux » dans son évaluation des programmes des candidats à l'élection présidentielle de 2017, lui attribuant une note qui le place en tête des onze candidats[259]. Dans le cadre de l'élection présidentielle de 2017, il fait de la sortie de l'OTAN un point central de son programme de politique étrangère ; il affirme que l'organisation conduit à la « guerre » et qu'elle est un outil de « soumission aux États-Unis »[386]. Jean-Luc Mélenchon se montre discret sur sa vie privée. Selon lui, 1,5 million de dépenses de Jean-Luc Mélenchon sont litigieuses[457],[458]. J'en appelle à l'énergie du plus grand nombre contre la suffisance des privilégiés. Pour Mathias Reymond d'Acrimed, Jean-Luc Mélenchon subit un traitement médiatique qu'aucun autre politique n'avait subi avant lui, excepté Jean-Marie Le Pen en 2002[152]. Il y propose notamment une émission hebdomadaire, intitulée La Revue de la semaine. En 2013, il n'a rédigé aucun rapport parlementaire, alors qu'il s'agit d'une activité essentielle du mandat selon Le Point et le journaliste Jean-Sébastien Lefebvre[447],[446],[71]. D'ailleurs, il explique qu'il ne pouvait pas adhérer au PCF du fait que celui-ci condamnait l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie pour réprimer le printemps de Prague en 1968, un événement qui, selon ses propos, le marqua plus politiquement que mai 68[32]. Or, Jean-Luc Mélenchon n'a jamais été ministre de Michel Rocard, et n'était pas non plus député à l'époque. Il s'oppose à la mise en place d'une défense européenne[385]. La France n’est pas pieds et poings liés à l’Union européenne. L'ancien sénateur propose de mettre fin aux mutuelles de santé et instaurer à la place une sécurité sociale dite « intégrale » avec la généralisation du régime local en Alsace-Moselle en remboursant l'ensemble des soins, y compris les appareils dentaires, optiques et auditifs[230],[231]. Jean-Luc Mélenchon, 48 ans, ex-grande gueule du PS, rentre dans le rang avec celui de ministre délégué. Marianne affirme que le discours de Jean-Luc Mélenchon « ne peut être comparé à la démagogie d'un Front national qui détourne la colère populaire vers le rejet de l’autre », et parle d'une « campagne sournoise » consistant « à diaboliser Jean-Luc Mélenchon et à l’assimiler en permanence à Marine Le Pen, au nom de la dénonciation des « populismes » »[420]. Selon Damon Mayaffre, lors de cette campagne, « le mélenchonisme se présente [...] de manière ambitieuse et officielle comme un « néohumanisme social et écologique », et revendique dans un même mouvement les Lumières et la Révolution jacobine comme passé, le socialisme comme présent et l'exigence écologique comme avenir »[145]. En 2019, dans le contexte du mouvement social contre la réforme des retraites portée par le gouvernement Philippe, Jean-Luc Mélenchon propose un âge de départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisations, y compris les trimestres au RSA, avec un plancher des pensions au niveau du SMIC, financé par une augmentation des cotisations et une hausse des salaires[229]. Il fait lui-même part de son manque d'enthousiasme pour ce mandat, déclarant en 2012 : « Être ici [au Parlement européen] est désespérant.