Les matchs de préparation ne sont pas très brillants mais la sélection se rassure en match d'ouverture en résistant aux tenants du titre brésiliens (0-0) puis en atomisant les néophytes du Zaïre (9-0)[59]. Deux courtes victoires (3-2 à Belgrade, 1-0 à Bruxelles en mars) suffisent à son bonheur[49]. La victoire sur tapis rouge de cette dernière face à la Roumanie, puis la défaite des Yougoslaves à Bucarest (2-1) en avril, malgré le retour de Simonović sur le banc, scellent leur élimination avant la phase finale en Italie. Au gré des années et des compétitions, le maillot évolue dans ses détails et décoration. Ce dernier match face à l'Argentine réunit 120 000 spectateurs à Rio et s'achève sur une victoire de prestige des Européens (4-2)[58]. Avec le forfait de la Corée du Nord, cela suffit à leur qualification. Selon qu'il se tient à Zagreb ou Belgrade, la proportion de Croates et de Serbes pouvait différer en conséquence[86]. En 1986, la FIFA publie un classement rétrospectif de toutes les Coupes du monde en se basant sur le nombre de points marqués et sur la différence de buts des équipes lorsque celles-ci avaient atteint le même tour. L'ancien JNA Stadion, devenu Stade du Partizan, à Belgrade. Malgré le support et l'expérience des Sušić, Hadžibegić, Jozić et Vujović[54], elle est éliminée en quart de finale de la Coupe du monde 1990 et n'aura pas le temps de remporter les titres que sa victoire en Coupe du monde des moins de 20 ans 1987 lui permettait d'espérer[76]. Vingt équipes jouent le tournoi, qui dure un mois. Trois jours plus tard, les hommes de Mitić, privés d'Osim blessé en demi-finale, défient à Rome l'Italie des Albertosi, Riva et Rivera. Le voyage dure dix-huit jours[8]. Le tournoi va être marqué par la violence de plusieurs matchs, notamment lors de la défaite initiale des Yougoslaves face aux Soviétiques (2-0), champions d'Europe en titre[46]. Les deux stades sont détruits après la guerre. Solides, les Slaves gagnent leur place en quart de finale en battant la France (1-0) en match d'ouverture, puis en assurant le nul face au Brésil (1-1 ap). Ils terminent de nouveau à la deuxième place de la compétition[19]. Armes du Royaume de Yougoslavie (1918-1941). C'est parti pour Daehlie Une seule Allemagne défile, unifiée, mais aussi, pour la première fois, une équipe de Croatie et de Slovénie. Les Yougoslaves se défont sans mal d'Israël en matchs aller-retour puis doivent affronter la France. Un match d'appui entre les deux sélections est organisé en février 1974 à Francfort, que les Yougoslaves remportent sur un but de Katalinski. Les Tchécoslovaques ouvrent la marque juste après la pause. Massacres en Yougoslavie Le drame yougoslave inspire cette réflexion à M. Jean Auger qui nous écrit d’Angers : Tito avait réussi ce tour de force de créer non pas un parti slovène, croate, monténégrin, serbe, bosniaque, macédonien, mais un parti yougoslave sous le nom de Ligue communiste. Malgré deux victoires sur leurs rivaux, ses hommes terminent un point derrière les Espagnols dans la course à l'Euro. Tirnanić est le technicien qui a géré le plus de rencontres de la sélection, indépendamment ou en commission (120 ou 125). Les débuts sont convenables. Tirnanić laisse les rênes de la sélection à son adjoint Lovrić, accompagné de deux nouveaux techniciens, Mihajlović et Ruševljanin. Le 6 juillet au Parc des Princes, les Yougoslaves disputent face au pays hôte, privé de ses vedettes Kopa et Fontaine, un match particulièrement spectaculaire : menés 3-1, puis 4-2 à un quart d'heure de la fin, les coéquipiers de Galić et Jerković inscrivent trois buts en quatre minutes, non sans l'aide involontaire du gardien français Georges Lamia, et l'emportent 5-4[41],[42]. Le dernier match de la sélection au JNA Stadion se tient en 1988. Milorad Arsenijević, international emblématique de 1927 à 1934, est nommé sélectionneur. L'Équipe de Yougoslavie olympique de football a représenté la Yougoslavie dans les compétitions de football des Jeux olympiques d'ét ... Depuis les Jeux olympiques d'été de 1992, le tournoi est joué par des joueurs de moins de 23 ans. Cuba en profite pour jouer et perdre contre la suède le seul … La guerre éclate, et gagne rapidement la Bosnie. En 1921, la Fédération s'affilie à la Fédération internationale de football association (FIFA), relancée sous l'impulsion de Jules Rimet[8]. En termes de résultat record, ses plus larges victoires l'ont été contre le Venezuela (10-0) en Coupe de l'Indépendance du Brésil le 14 juin 1972, contre l'Inde (10-1) aux Jeux olympiques de 1952 le 15 juin et contre le Zaïre (9-0) lors de la Coupe du monde 1974 le 18 juin, égalant ainsi l'écart record dans la compétition[90]. L'année 1978 est particulièrement délicate : la sélection connaît quatre entraîneurs et ne remporte qu'un seul des cinq matchs qu'elle dispute. C'est ensuite la Suède qui lui est proposée. International de 1946 à 1956, il a aussi longtemps détenu le record du nombre de capes en équipe nationale[93]. Quelques mois avant la compétition, Arsenijević a laissé place à ses deux adjoints, Aleksandar Tirnanić et Leo Lemešić, eux-mêmes rejoints par trois entraîneurs. Mais cette finale sera également marquée par un fond de… En 1936, Nikola Simić prend à son tour la charge de la sélection, qui boycotte les Jeux olympiques organisés par l'Allemagne nazie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lors du tournoi en Espagne, elle est d'abord tenue en échec par de surprenants Nord-Irlandais, puis battue par leurs hôtes espagnols, bénéficiaires d'un penalty qui fait grande polémique (2-1)[65]. Le retour de Miljan Miljanić comme sélectionneur permet de retrouver cohérence, stabilité et des résultats. L'autre stade à accueillir la compétition est le stade Maksimir de Zagreb, où les Yougoslaves s'inclinent en petite finale de l'Euro devant des tribunes quasiment vides. Dominés par les Allemands au premier match, les Yougoslaves se qualifient pour les huitièmes de finale en battant la Colombie (1-0) puis les Émirats arabes unis (4-1). Par ailleurs, la sélection olympique, qualifiée pour les Jeux olympiques de Moscou, atteint les demi-finales. En 17 matchs avec l'Union soviétique, la Yougoslavie ne l'emporte que deux fois et s'incline à onze reprises, notamment lors d'une finale de championnat d'Europe et une finale olympique. Dans les faits, de nombreux pays, comme la France en 1984, envoient des sélections de joueurs jeunes mais plus expérimentés que les Espoirs. Les Croates sortant vainqueurs, le club le plus représenté est le Građanski de Zagreb[8]. À Belgrade, la sélection se partage avant-guerre entre le BSK Stadion, du nom du BSK son club résident, et le SK Jugoslavija Stadion, construit en 1925. Au premier tour, la Suisse et le Mexique sont écartés sans difficulté, mais c'est face au Brésil, pays hôte et tête de série, que se joue la qualification pour le tour final. Fondé en 1954, l'organisme s'inspire du succès de la Coupe des clubs champions européens, lancée en 1955. Les résultats sont cependant inquiétants, avec une seule victoire pendant l'année, face à la Pologne (9-3) à Belgrade. La Yougoslavie ne part pas favorite : malgré la richesse de ses talents individuels (Katanec, Sušić, Baždarević, Vujović, Hadžibegić, Piksi Stojković…), on doute de la capacité de Todor Veselinović à en faire une équipe soudée et cohérente, d'autant qu'elle manque cette fois d'un grand gardien de but. Le sélectionneur Pandaković laisse de plus sa place au Serbe Boško Simonović à quelques semaines de la compétition. La réception de la Bulgarie à Split en décembre 1983 est décisive : le vainqueur du match gagne son billet pour l'Euro, et en cas de match nul ce sont les Gallois qui se qualifient. La dernière génération restera peut-être comme la plus brillante de toutes sur le papier[2]. Le SK Soko naît le 18 avril 1903[1]. Les deux premiers matchs amicaux sont organisés avec la Tchécoslovaquie, son partenaire historique qui retrouve son indépendance après huit ans d'occupation. Tenus en échec à Belgrade, ils s'inclinent à Moscou (3-0) et sont éliminés. modifier. Norvège - Yougoslavie Norvège - France Schrojf, assisté de ses montants, repousse les assauts yougoslaves. L'année suivante est consacrée à la qualification pour la Coupe du monde en Suède, assurée face aux Roumains et aux Grecs. D'autre part, le Royaume de Croatie-Slavonie lance en 1912 un premier championnat, qui ne va cependant pas à son terme[5]. En 1968, il faut deux finales à Rome à la Squadra Azzurra italienne pour l'emporter sur la Yougoslavie. À son retour en Europe, la Yougoslavie remporte quatre succès de rang contre la Bulgarie, la Grèce et la Hongrie, illustration de son changement de statut. L'équipe de Serbie de football est admise dans la continuité par la Fédération internationale de football association (FIFA), le Comité international olympique et l'Union des associations européennes de football (UEFA) comme l'héritière principale des sélections de l'équipe de Yougoslavie. (fin du match Yougoslavie-Bulgarie en décembre 1983), « Remi Khelif, « Coupe du monde 2014 : les héritiers du football yougoslave », semelle-web.fr », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Équipe_de_Yougoslavie_de_football&oldid=178504714, Article contenant un appel à traduction en croate, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page utilisant une présentation en colonnes avec un nombre fixe de colonnes, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Les principaux stades utilisés par la sélection yougoslave. Malgré une dernière victoire arrachée face au Honduras, la Yougoslavie termine 3e à la différence de buts après la victoire de l'Irlande du Nord sur l'Espagne, et se trouve éliminée. Supérieurs physiquement, les Soviétiques emportent la décision au bout de la prolongation, les Yougoslaves devant se satisfaire d'une nouvelle place d'honneur[43],[44]. En 1962, la Yougoslavie termine 4e de la Coupe du monde. Les Serbes s'inclinent 8-0 sans toutefois démériter face une équipe bien plus forte et expérimentée[4]. Les deux équipes terminent à dix contre dix. Pendant les éliminatoires, l'effectif yougoslave a été particulièrement changeant, trois joueurs seulement ayant disputé plus de la moitié des matchs (Stojković, Sušić et le jeune Gudelj). En 1990, ils sont proches de réitérer la performance mais s'inclinent aux tirs au but face à l'Argentine en quart de finale. En poule, la Yougoslavie est mise en échec par l’Écosse (1-1), arrache la victoire face à la France (3-2) puis assure un match nul qualificatif face au Paraguay (3-3). La période correspond aux dates de premier et dernier match dirigé. Elle défend successivement les couleurs du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, du Royaume de Yougoslavie, de la République fédérative populaire de Yougoslavie et enfin de la République fédérative socialiste de Yougoslavie. En novembre 1956, elle participe aux Jeux olympiques de Melbourne, où seules onze équipes font le déplacement. En 1948, la Yougoslavie s'inscrit aux Jeux olympiques de Londres, la première grande compétition de football depuis la fin de la guerre. Ils battent la Grèce et la Roumanie mais s'inclinent face à la Bulgarie qui remporte le trophée. Elle participe à la première édition de la Coupe du monde de football en 1930 où elle remporte ses premières victoires en compétition officielle et atteint le stade des demi-finales. En 2010, il est révélé que les Allemands étaient dopés à la pervitine pendant la compétition, les contrôles anti-dopage n'existant pas encore à l'époque[39]. After the breakup of Yugoslavia, in 1991–1992, the original senior Yugoslavian national basketball team was dissolved. Après avoir chacun battu l'autre à domicile, la Yougoslavie et l'Allemagne sont au coude à coude dans le groupe de qualification. Après-guerre, la Yougoslavie dispute quatre finales olympiques consécutives, entre 1948 et 1960, un fait unique dans l'histoire de l'épreuve olympique de football. En guise de préparation, la Yougoslavie joue trois matchs face à la Bulgarie et la Roumanie (pour deux victoires et un match nul), avant d'entreprendre la traversée de l'Atlantique à bord du MS Florida, un bateau à vapeur. Solides à Marseille (1-1), Džajić et ses coéquipiers font exploser les Bleus à Belgrade (5-1). Le principal titre remporté par la sélection, la médaille d'or aux Jeux olympiques de Rome en 1960, est attribué à Aleksandar Tirnanić, issu du BSK Belgrade, qui est alors accompagné de Dragomir Nikolić et Ljubomir Lovrić, de l'Étoile rouge de Belgrade[2]. Pandaković reste cependant en poste. En 1949 débutent les éliminatoires pour la Coupe du monde de football de 1950 organisée par le Brésil. En 1984, le CIO et la FIFA s'accorderont sur l'ouverture de la compétition aux professionnels, mais avec une limite imposée aux sélections européennes et sud-américaines de ne sélectionner de joueur ayant disputé de Coupe du monde. Au premier tour des Jeux olympiques de 1928 à Amsterdam, la Yougoslavie affronte le Portugal, vainqueur du Chili en tour préliminaire, mais s'incline de nouveau (2-1), malgré un but de Mirko Bonačić[18]. En octobre, une sélection bis[Note 7] remporte pour la première fois le tournoi de football des Jeux méditerranéens, face à la Tunisie[57]. En avril 1969, les Yougoslaves doivent l'emporter en Espagne pour conserver une chance se qualifier, mais ils s'inclinent 2-1 avec une équipe renouvelée à moitié par rapport aux finalistes de l'Euro[56]. Malgré une victoire (2-0) à Belgrade, elle perd le trophée en s'inclinant 4-1 à Bucarest. Renforcée par les Prosinečki, Boban et autres Mijatović, la sélection fait un bien meilleur parcours en qualification pour la Coupe du monde 1990 où elle prend le dessus sur la France et l'Écosse. Les automatismes en sélection étaient facilités par l'obligation des joueurs yougoslaves de rester dans le pays jusqu'à leurs 27 ans[85], qui par conséquent se connaissaient parfaitement. La fin des qualifications tourne au désastre : trois défaites lors des trois derniers matchs repoussent la sélection à la 4e place sur cinq. Avec la dissolution progressive de la Yougoslavie, l'équipe nationale laisse la place au début des années 1990 aux sélections de Croatie et de Slovénie, de Macédoine, de Bosnie-Herzégovine, de Serbie et du Monténégro (ces deux dernières rassemblées au sein de la République fédérale de Yougoslavie de 1992 à … Lors de l'édition 1976, organisée à Belgrade et Zagreb, elle s'incline en demi-finale face à la RFA, championne du monde en titre, après prolongation. En décembre, ils réalisent une tournée en Amérique du Sud, jouant deux fois le Brésil (3-3 et défaite 3-2) et une fois l'Argentine (1-1). À ses débuts, elle privilégie les rencontres au sein de la Petite entente (Tchécoslovaquie, face à laquelle elle dispute leur premier match respectif, et Roumanie, face à laquelle elle dispute 41 matchs au total), et plus généralement ses voisins géographiques, notamment dans le cadre de la Coupe des Balkans[2]. Ce n'est cependant pas le premier club de football de la future Yougoslavie car dès 1901 le FK Bačka est fondé à Subotica, alors intégrée à l'Autriche-Hongrie[2]. Cependant plusieurs jeunes joueurs de l'équipe brilleront plus tard sous d'autres couleurs (Prosinečki, Jarni, Bokšić et Šuker pour la Croatie, ou encore le monténégrin Savićević et le serbe Stojković pour la RF Yougoslavie, future Serbie-et-Monténégro). Les Yougoslaves, qui peuvent compter sur une prometteuse génération de joueurs, terminent les deux coupes à la deuxième place[19]. L'égalisation de Jerković à vingt minutes de la fin laisse penser à un retournement de situation, mais Scherer redonne l'avantage aux siens avant de clore la marque sur penalty. Miloš Milutinović prend la suite de Veselinović. En novembre 1962, la Yougoslavie reçoit la Belgique en tour préliminaire des éliminatoires. Deux jours plus tard, la finale est rejouée. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. En 15 matchs[Note 14], les « Brésiliens de l'Europe » remportent uniquement deux de leurs premières confrontations. Grâce à ses deux victoires initiales, la Yougoslavie termine officiellement à la 5e place du tournoi. Quelques semaines après la Coupe du monde débutent les qualifications pour la première édition du Championnat d'Europe des nations, organisé par l'Union des associations européennes de football. Après un premier tour victorieux face à la Pologne en juin 1961, la sélection doit disputer sa place en phase finale face à l'équipe de Corée du Sud de football, vainqueur des tours préliminaires de la zone Asie. À partir de sa construction, le Stade de l'Étoile rouge accueillera les principales affiches, notamment la demi-finale de l'Euro 1976 perdue par la Yougoslavie. La défense est solidement assurée par les Buljan et Katalinski, l'entre-jeu occupé par Oblak, Petrović et Aćimović, l'attaque menée par l’inoxydable Džajić ou encore Šurjak[54]… L’Étoile rouge de Belgrade de Petrović, le capitaine, et Savić, le buteur, atteint la finale de la Coupe UEFA 1978-1979[2]. Avec 85 sélections de 1964 à 1979, Džajić détient le record du nombre de capes avec la Yougoslavie.