Dès le début elle se propage le long des itinéraires commerciaux et décime de nombreuses villes, d'autant plus qu'elle entraîne des disettes et famines puisque les récoltes et les réseaux d'approvisionnement sont fortement perturbés, et se coupe à d'autres épidémies et maladies endémiques frappant une population affaiblie. C'est en Crète que sont attestés les plus anciens fragments de statues, d'inspiration assyrienne (« orientale »). En plus des données historiques, ont été incorporées des informations concernant lâapparition des ⦠J.‑C. J.-C. le palais de Knossos est détruit par un incendie, et le site perd en importance, le principal centre administratif de Crète pour le reste de la période mycénienne étant La Canée. Les philosophes poursuivant sa pensée sont désignés comme socratiques. Othon mit en place une monarchie absolue, mais il fut contraint de convoquer une assemblée constituante à la suite du coup d'État du 3 septembre 1843 (13 septembre 1843 pour le calendrier grégorien). Mais depuis l'expansion de l'époque hellénistique la plupart des cités grecques, hors régions de peuplement grec ancien, sont bi- voire trilingues, et le grec est parlé dans le milieu des élites dans tout l'empire. Mais la distribution des objets est très différenciée selon les régions, ce qui semble indiquer la coexistence de plusieurs réseaux : l'or, originaire de l'est ou du nord, est attesté en Crète méridionale et aussi sur Leucade à l'ouest, mais très peu dans les Cyclades, seule la Crète présente du matériel égyptien (ivoire d'hippopotame) et proche-oriental. Le palais nomme plusieurs gouvernements de son choix mais qui ne disposent pas de majorité au Parlement, provoquant des manifestations parfois violemment réprimées, au prix de plusieurs morts. Puis l'apparition du monachisme fournit de nouveaux modèles de « saints hommes », qui contribuent fortement à l'évangélisation[212],[213]. Les années suivantes sont marquées par l'affirmation de Thèbes comme une troisième grande puissance grecque. Quant à la répartition de l'habitat entre villes et campagnes, la majorité de la population des cités-Ãtats grecques vit en ville ; pour la Béotie, la proportion d'urbains dans le total de la population serait à situer aux environs de 70 %[154]. Celle-ci se distingue également par les offrandes de plus en plus riches faites aux sanctuaires, marquant la reprise du culte. Les Mycéniens jouent sans doute un rôle d'intermédiaire entre le Proche-Orient et la Méditerranée centrale[27]. S'ouvre alors une période que l'historiographie a longtemps appelé les « siècles obscurs », dont il reste assez peu de traces, hormis quelques passages des récits d'Homère ou d'Hésiode. Cela documenté par le site de Makriyalos en Macédoine orientale où ont été mis au jour des céramiques et ossements d'animaux en grande quantité, indiquant des rencontres périodiques et non un seul épisode, durant le Néolithique tardif (deux phases principales d'occupation d'environ un demi-millénaire, entre 5500 et 4500 av. Pensée pour être une Nouvelle Rome, Constantinople dépasse finalement la première en raison du délitement politique de la partie occidentale de l'Empire. Le premier classicisme est marqué par le style sévère qui doit son nom aux visages calmes et sereins de leurs sujets. Le régime démocratique n'est en tout cas pas un monopole athénien, puisque d'autres cités archaïques ont prétendu donner le pouvoir au peuple (Sparte, Chios), et qu'à l'époque classique le système se retrouve ailleurs, notamment à Argos, même si souvent l'influence athénienne semble expliquer ces évolutions[137]. Les Grecs ont pu ainsi se reconnaître, par exemple, parmi les Achéens évoqués par Homère. Pourquoi le désastre grec ? On attribue couramment son invention au royaume de Lydie du roi Crésus, mais il se pourrait qu'elle se soit développée dans les cités grecques de Ionie qui étaient dans sa mouvance. Les citoyens spartiates, les Homoioi (les « Semblables ») disposent de l'autorité politique dans la cité dès une haute époque, les réformes attribuées à Lycurgue étant difficile à resituer dans le temps peut-être au VIIe siècle av. Les historiens modernes émettent diverses hypothèses sur lâorigine des tribus grecques et sur leur arrivée dans la région. Les sites helladiques se dotent alors de forteresses dont les exemples les plus connus sont Mycènes et Tyrinthe. Les causes de cette crise, non généralisée, sont débattues. Subscribe Today! La succession de Philippe échoit à son fils de 20 ans Alexandre, qui s'emploie immédiatement à réaliser les projets de son père. ), autour de règles formalisées. Un concours théâtral est un moment d'affirmation de la puissance de la cité athénienne, plusieurs Åuvres renvoyant à ses moments de gloire, mais aussi à des débats déchirant la communauté, suscitant des réactions passionnées chez leur auditoire. L'influence culturelle minoenne se répand progressivement et non de façon soudaine, ce qui ne semble pas correspondre à une conquête ou une colonisation[19]. Cette continuité est moins évidente en Grèce continentale, y compris à Delphes et Délos qui sont souvent évoqués en raison de trouvailles d'objets d'époque mycénienne. L'agora est un lieu central dans la vie civique, souvent doté de lieux de culte (destinés à des divinités poliades), d'édifices aux fonctions politiques (prytanées et autres bureaux et lieux de réunion de magistrats et assemblées) et d'autres bâtiments publics, où des réalisations artistiques (statues, frises, monuments) et inscriptions glorifiant la cité et affirmant son identité sont présentés au plus grand nombre[176]. À partir de 2007, le pays est touché par la crise économique mondiale, il connaît en 2008 une grave crise budgétaire, et est forcé de demander l'aide de l'Union européenne, dont les drastiques conditions provoquent à partir de décembre 2008 une spectaculaire augmentation du chômage, une paupérisation rapide des classes moyennes, la multiplication des personnes sans domicile fixe et des émeutes dans les grandes villes. 1. La Grande Grèce compte des exemples qui ont le mieux survécu aux injures du temps, dont celui de style purement classique construit à Ségeste à l'initiative d'un peuple non-Grec, les Ãlymes[174]. Les îles servent aussi de villégiature pour des membres des familles régnantes d'Europe: ainsi, les Habsbourg y ont des résidences d'hiver. Les premières civilisations en Grèce furent la civilisation des Cyclades, minoenne et mycénienne (soit de 2700 à 1200 avant notre ère). Les Perses marchent vers le sud tandis que leur flotte les accompagne en longeant les côtes. Dans la continuité du Néolithique final, il voit l'affirmation des régions du sud de l'Ãgée, qui sont divisées en trois aires culturelles constituées à cette période et qui se prolongent durant le reste de l'âge du bronze : Le nord et l'est sont moins bien connus pour ces périodes, en dehors de quelques sites notables tels que Troie (Hissarlik) et Limantepe en sur le littoral anatolien, Thermi sur Lesbos, Palamari sur Skyros, Poliochni sur Lemnos[10]. J.-C. est marqué par la rivalité entre les deux plus puissantes cités de Grèce, Athènes et Sparte, qui présentent deux trajectoires politiques et militaires opposées. Cela n'empêche pas des Grecs de se mettre au service des Perses, qu'il s'agisse de mercenaires (Xénophon et les Dix-Mille), de médecins (Ctésias de Cnide), ou de réfugiés politiques (dont Thémistocle, l'artisan de la victoire athénienne à Salamine). La période de transition entre la chute de la civilisation mycénienne et l'époque archaïque, caractérisée par une stagnation voire une régression culturelle â et donc appelée « siècles obscurs » par certains historiens â s'étend ainsi du XIIe siècle av. Seule la finance, grâce aux prêts des puissances protectrices, et l'armement naval se développent sans profiter à la majorité de la population[7]. L'organe principal est le conseil appelé boulè (curie pour les Romains) et différentes magistratures existent pour couvrir les différents aspects de la vie civique. ; sur la côte sud, Au nord-est de la Libye actuelle, la cité de Cyrène est fondée par des migrants venus de Théra (Santorin), et se distingue parce que son fondateur Battus est à l'origine d'une dynastie de rois dirigeant la cité alors que cette institution a disparu en Grèce ; après une première période calme, l'arrivée de nouveaux migrants venus de Théra à l'instigation du roi de Cyrène entraîne un conflit avec les populations indigènes sur les terres desquels sont pris les domaines attribués aux arrivants, dont les Grecs sortent victorieux malgré une intervention égyptienne en faveur des Libyens, En Italie, l'apparition des cités grecques est précédée par l'installation de certains d'entre eux dans l'emporion de Pithécusses, sur une île, vers 770-750 av. L'organisation municipale s'est uniformisée durant l'époque romaine, et l'emprise du pouvoir central est de plus en plus forte au fil du temps même s'il n'implante pas ses propres fonctionnaires au niveau municipal, se reposant toujours sur l'administration des cités. Une expédition navale de démonstration fut suggérée en 1827 par le Traité de Londres (1827). Il comprend non seulement la péninsule de la Grèce actuelle mais aussi les endroits de culture hellénique où les anciens Grecs s'établirent : Chypre, les îles de la mer Ãgée, la côte égéenne de l'Anatolie (appelée par la suite Ionie), la Grande-Grèce (Sicile et sud de l'Italie), ainsi que les colonies grecques éparpillées sur les côtes d'Illyrie, de Thrace, d'Ãgypte, de Cyrénaïque, du sud de la Gaule, de l'est et du nord-est de la péninsule Ibérique, de la Colchide (ou Ibérie du Caucase) et de la Tauride. Exemple: Prenons le préfixe dâorigine grecque « anti » qui signifie « contre ». Durant les siècles obscurs des migrations grecques s'effectuent au moins dans deux directions, identifiées essentiellement parce qu'ils y sont majoritaires au début de l'époque archaïque, dans deux régions avec lesquelles les Minoens et les Mycéniens étaient déjà en contacts : De fait au Xe siècle av. Il n'y a pas de preuve que ces sites aient été organisés suivant un système monarchique, ils pourraient être dominés par une élite oligarchique, chefs de clans ou de factions dont on retrouverait la trace dans les cimetières lignagers, dirigeant les rituels majeurs. Les affrontements contre Carthage se poursuivent dans les années suivantes, sous son règne et celui de ses successeurs. voit l'apparition d'objets en or, alors que la métallurgie s'est diffusée depuis l'Anatolie vers les Balkans, les réseaux d'échanges s'intensifient. ), au lieu de tuer la personne responsable, les deux familles s'entendent souvent sur un paiement, d'où l'expression « prix du sang ». Georges Ier régna ensuite comme Roi des Hellènes de 1863 à son assassinat en 1913. J.-C. avec la reprise de l'approvisionnement en cuivre et en étain, les armes des hoplites étant forgées dans ce métal[91]. Cette phase est marquée par une grande instabilité, visible notamment dans les déplacements de populations, par exemple en Crète l'abandon des sites côtiers au profit de ceux des hauteurs de l'intérieur[36]. En outre, l'approche des historiens antiques s'est souvent concentrée sur les aspects politiques, militaires et diplomatiques des évènements au détriment d'autres types d'approches (histoire économique ou sociale, histoire des mentalités...). La fin de la période voit l'apparition sur certains sites d'indices d'une organisation plus structurée (complexification de l'habitat domestique, espaces en culture délimités par un enclos). Il est suivi par le proto-géométrique. D'autres formes de cultes émergent, que l'on tente souvent de lier à l'émergence de la cité, même si ce n'est pas toujours évidents : des sanctuaires sont érigés aux confins des territoires civiques, pour les borner symboliquement ; des cultes héroïques apparaissent sur des sépultures des époques mycéniennes et suivantes (notamment à l'Héroôn de Lefkandi) ; dans les colonies des cultes sont rendus aux ancêtres fondateurs[118]. Les études récentes tendent néanmoins à être sceptiques devant ce scénario qui manque de preuves[61]. Pour les Grecs, une phase de répression commença. Il est du reste probable que les différents centres palatiaux minoens soient indépendants les uns des autres, et entretiennent à l'occasion des relations conflictuelles. L'unité de base est la maisonnée, lâoikos, d'où dérive le terme oikonomia (promu notamment par Xénophon) qui a donné « économie », qui dans son acception antique concerne la gestion de cette maisonnée privée, généralement constituée d'une famille nucléaire, potentiellement des dépendants et esclaves. Constantinople tomba aux mains des Ottomans le mardi 29 mai 1453, Athènes en 1456 et Sparte (devenue Mistra) en 1460. Les dieux grecs vivaient sur le MONT OLYMPE, une montagne très haute, d'où ils pouvaient voir les hommes. Son corps est probablement inhumé à Aigai-Vergina, avec d'autres membres de la famille, dans la sépulture monumentale sous tumulus qui y a été mise au jour. Cette influence concerne plus largement la Méditerranée (elle se retrouve chez les Ãtrusques), est reliée à l'expansion phénicienne, et elle est par bien des aspects sélective, les Åuvres prise en compte étant souvent des productions locales adaptant des motifs venus de l'extérieur pour produire des réalisations plus ou moins originales[101]. Dans la foulée, les cités grecques de la région sont soumises au conquérant[130]. Les céramiques attiques sont exportées en grande quantité vers d'autres régions méditerranéennes, dont lâÃtrurie, au début de la période classique. L'administration de l'État se base davantage sur des critères d'allégeance au pouvoir que de compétence et forme un clientélisme appelé à perdurer[7]. Lâétymologie est lâétude de lâorigine des mots et de leur histoire. La période de domination romaine en Grèce s'étend conventionnellement de 146 av. Son génie et ses constructions navales sont en grande partie d'origine grecque, faisant usage des techniques amphipolitaines de renfort des navires. Il se dirige ensuite vers l'Occident, où le pouvoir est moins fort, et l'affaire se conclut par le sac de Rome de 410, événement marquant de la chute de l'empire romain d'Occident [208]. Pour l'époque hellénistique, il existe une source majeure, contemporaine des événements : les Histoires de Polybe qui traitent de la période allant de 208 à 126 av. On peut néanmoins estimer qu'au Ve siècle la majorité de la population de l'empire est chrétienne[216]. Constantin (306-337) rétablit la domination d'un seul empereur, mais il prend une décision à la portée considérable pour l'organisation géographique de l'empire, la fondation d'une seconde capitale à l'emplacement de la cité de Byzance, qu'il nomme Constantinople[206]. Enfin, cet arbre généalogique des dieux grecs pdf se poursuit avec la huitième ligne Lâunion dâAphrodite, anciennement déesse de lâAurore, avec Héphaïstos , à lâorigine un dieu du Feu, sâexplique par le feu que lâon allumait ou que lâon ranimait le matin ainsi que le rite de la présentation de la jeune épouse au feu du foyer. Une vingtaine d'années plus tard, le chef goth Alaric, mis au service des Romains, provoque diverses attaques afin de bénéficier de conditions plus avantageuses. Du point de vue grec, c'est une « basse période hellénistique » marquée par le déclin politique, du point de vue romain, l'extension de la conquête du monde méditerranée, avec l'intégration de l'est après l'ouest. L'alphabet qui sert d'inspiration est généralement considéré comme étant celui des Phéniciens (attesté par des inscriptions en Crète vers 900 av. Elles sont souvent multilingues dans les régions situées hors de Grèce (notamment au Levant araméophone), le latin étant répandu jusqu'au VIe siècle, quand le grec devient la seule langue de culture et d'administration. En 1981, le PASOK d'Andreas Papandreou accéda au pouvoir. L'expédition athénienne en Sicile (415-413), décidée et initiée dans des conditions rocambolesques, tourne à la catastrophe, et porte un coup terrible à Athènes qui y laisse une bonne partie de ses soldats et de sa flotte[143]. Ce qui distingue un aristocrate, c'est en principe sa richesse, avant tout sa terre et ses esclaves, parfois des ateliers et un ou plusieurs navire(s)[58], mais aussi son autorité, ses relations sociales, et des qualités morales qui le distinguent des autres et le rendent plus « bon » (sagesse, modération). Le gouvernement monarchiste et ses alliés britannique et américain s’appuient sur des milices d'extrême droite et précédemment collaborationnistes pour combattre l'EAM), finalement défait en 1949[9]. Les indo-européens importent enfin leur langue et l'habitude de fortifier les villages. Un satrape perse, sorte de gouverneur de province (satrapie), installé à Sardes, l'ancienne capitale lydienne, est chargé d'assurer la levée de l'impôt royal et installe donc dans les cités grecques des gouvernements favorables. Les causes de ces destructions sont inconnues (conflits, tremblements de terre ?)[19]. Ils sont arrêtés à la bataille de Marathon en 490. L’époque hellénistique a été définie par les historiens du XIXe siècle (le terme « hellénistique » est employé pour la première fois par l’historien allemand Johann Gustav Droysen dans Geschichte des Hellenismus (1836 et 1843), à partir d’un critère linguistique et culturel à savoir l’accroissement spectaculaire des régions où l’on parle le grec (ἑλληνίζειν / hellênízein) et donc du phénomène d’expansion de l’hellénisme. J.-C. les indices de contacts à longue distance se décèlent de plusieurs manières. Quelques sites paléolithiques sont aujourd'hui connus en Grèce. S'ensuit une période de renforcement des défenses et de l'approvisionnement en eau de plusieurs forteresses, donc peut-être un indice supplémentaire permettant de conclure à des temps tourmentés. Le processus de « colonisation », qui se traduit par la fondation de cités grecques à compter du milieu du VIIIe siècle av. Ces compagnons de banquets sont souvent liés entre eux par des liens de sang ou de mariage, qui renforcent la cohésion du groupe. Avec la confrontation aux sociétés orientales dirigées par des souverains autocrates et fortement hiérarchisées, en premier lieu l'empire perse, ce sentiment semble s'être renforcé. Trois grottes de la vallée du Louros furent occupées durant le Paléolithique. La Grèce n'est alors plus « libre », elle est annexée et divisée en deux provinces, la Macédoine au nord et lâAchaïe au sud. La dernière modification de cette page a été faite le 6 janvier 2021 à 21:48. Cette paix ne règle rien, d'autant plus que Corinthe, Thèbes et Mégare ont refusé de s'y joindre et restent en guerre contre Athènes. Au milieu du VIe siècle av. Les murailles, les rues, les agoras, les ports, théâtres sont les différents éléments de l'espace public qui font l'objet de grands travaux. L'empire romain d'Orient devient un empire chrétien, ce qui signe la fin progressive du polythéisme grec antique. Les évergètes de l'époque romaine ont un statut bien supérieur à ceux de l'époque hellénistique, qui se voit dans les honneurs octroyés par décision collective à cette période, sans commune mesure avec ceux du passé, ce qui se manifeste par des décrets honorifiques et l'érection de statues, parfois des privilèges généralement attribués aux héros fondateurs (inhumation sous l'agora ou le gymnase, culte après la mort). En 1871, on ne connaît que 39 personnes d’origine grecque vivant au Canada. La linguistique n'est pas en mesure de trancher[32], pas plus que l'archéologie (l'adéquation entre culture matérielle et ethnie n'étant pas aussi évidente que ce qui est généralement admis)[17]. Le Péloponnèse (Morée) fut aussi reconquis pendant 30 ans jusqu'en 1715 par les Vénitiens. Sites archéologiques et sources écrites étant à la fois abondants et fort anciens en Grèce, l'histoire de ce pays est riche et, pour de larges périodes, connue en détail, de la Grèce antique à la Grèce actuelle en passant par l’empire d’Alexandre le Grand, l’Empire romain et byzantin, la domination ottomane, le Royaume de Grèce, la guerre civile, et la dictature des colonels. Le style des sculpteurs évolue rapidement. Par l'archéologie, il se repère essentiellement par l'apparition de traits matériels définissant une ville, avec des bâtiments publics et autres projets de construction à caractère civique (lieux d'assemblée, agora, temples, murailles, urbanisme planifié, etc. Puis à compter du milieu du Ve siècle av. Un crâne d'homme de Néandertal fut découvert dans les environs de Thessalonique[2]. Le noyau dur de son armée est constitué par de robustes montagnards macédoniens, mais il multiplie les effectifs et diversifie son recrutement avec des prélèvements de troupes dans toutes les régions grecques. Deïmos personnifie la Crainte. La réintroduction de l'écriture est un phénomène crucial car il permet de nouveaux comportements intellectuels et mentaux[98],[99],[100]. Alexandre rebrousse chemin à contrecÅur, et meurt de fièvre à Babylone en -323. Son succès est rapide : au VIe siècle av. Les élites de la période seraient alors des chefs de groupes de parenté, voire de sortes de factions, qui ne se distingue pas vraiment du reste de la population par son matériel funéraire (quelques objets de prestige), l'essentiel de la richesse dépendant de l'agriculture donc de produits périssables difficilement visibles pour l'archéologie. J.âC., par un déclin marqué des sites dans plusieurs régions : au nord et à l'est, dans les Cyclades, aussi dans l'aire helladique, où la complexité diminue après cela (quasi-disparition de l'usage des sceaux) ; en revanche en Crète, hormis un déclin à l'est, les principaux sites (Knossos, Malia et Phaistos) continuent de prospérer. ("route des Varègues aux Grecs"). On dénombre 3 650 Grecs dans le recensement de 1911, la plupart d'entre eux vivant à Montréal et à Québec (Québec), à Toronto (Ontario), à ⦠J.-C., puis peut-être celle de lâÃgypte autour de 600, mais en raison de l'éloignement l'emprise de ces empires doit rester faible. Le monde grec est divisé face à cette invasion d'envergure, de nombreuses cités choisissant de se soumettre aux Perses (les « médisants », notamment ceux séduits par l'or perse, qui incluent les Macédoniens, les Béotiens et l'oracle de Delphes), tandis que ceux qui choisissent de résister sâallier finalement en une ligue grecque sous lâhégémonie de Sparte, la cité la plus puissante, qui prend le commandement des opérations, Athènes étant l'autre cité dominant l'alliance. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Origines étymologiques des mots en français Mots issus dâun mot en grec ancien La dernière modification de cette page a été faite le 20 juillet 2017 à 20:18. Les kourabiedes (kourabies au singulier) sont des biscuits grecs sablés, enrobés de sucre glace et traditionnellement préparés pour les fêtes de Noël.. Une flotte conjointe russe, française et britannique rencontra et détruisit, sans l'avoir vraiment cherché, la flotte turco-égyptienne, lors de la bataille de Navarin. â¢Etymonline: dictionnaire étymologique ⢠Word info: étymologie des mots d'origine latine & grecque ⢠Encyclopedia of word and phrase origins par Robert Hendrickson (2008) ⢠Etymological dictionary of modern English par Ernest Weekley (1921) ⢠English etymology par Friedrich Kluge & Fredrick Lutz (1898) ⢠A complete ⦠La vie de la communauté civique est en effet émaillée de moments de discorde, notamment des émeutes frumentaires quand on soupçonne un riche propriétaire de spéculer sur le prix du grain, que tentent de contrebalancer des événements mettant en avant la concorde, telles que les fêtes religieuses[204]. Barbarossa s'empara des Cyclades dans les années 1530. Ses habitants avaient été réduits à un statut servile, les Hilotes. J.-C.). Xénophon (v. 430-350), qui cherche à prendre la suite de lâÅuvre de Thucydide dans les Helléniques, est un ancien disciple de Socrate, à lâÅuvre diverse, notamment des sortes de biographies exemplaires sans grand souci d'exactitude (Cyropédie, Anabase, Mémorables). L'effondrement de l'âge du bronze est associé en Méditerranée orientale aux migrations des « Peuples de la Mer », évoqués dans des textes égyptiens, dont les plus célèbres représentants sont les Philistins, qui s'implantent au sud du Levant. La tendance économique et démographique s'est alors retournée dans la plupart des régions, qui voient le déclin de leurs villes et des échanges. Peut-être aussi faut-il aussi compter sur le rôle de mercenaires grecs, car il s'en trouve au milieu du VIIe siècle av. Le grec est donc tout sauf une langue morte : c'est même la langue qui fournit les termes scientifiques communs à toutes les langues du ⦠Comme on ne connaît pas encore l'araire, les cultures sont sans doute de type intensif, sur des espaces réduits (des sortes de jardins). Les sites néolithiques semblent peuplés par des communautés plutôt égalitaires, comprenant sans doute à l'occasion des chefs, mais dont le pouvoir était peu prononcé et sans doute situationnel. J.-C., les armées grecques sont organisées autour d'une infanterie lourde, les hoplites, disposées au combat en formations appelés phalanges, s'affrontant lors de batailles rangées en rase campagne[55],[56]. Athènes bénéficie donc de deux décennies durant lesquelles elle peut étendre sa propre hégémonie dans d'autres directions, en s'appuyant sur diverses victoires remportées face à cet empire (notamment celle de l'Eurymédon, en 479), par le biais de la ligue de Délos, organisation dont elle a pris la tête afin de lutter contre les Perses, et plus largement d'assurer la sécurité des mers, le blé de la mer Noire étant crucial pour sa subsistance. J.-C. un système démocratique qui survit jusqu'à la fin du IVe siècle av. Des prénoms pleins de légende et chargés d'histoire. S'ouvre alors la période « néo-palatiale », qui est à cheval entre le Bronze moyen et le Bronze récent (v. 1700/1650â1450 av. Si un membre de la famille tue quelqu'un délibérément ou accidentellement (aucune distinction n'est faite! Le pays accueille les Jeux Olympiques en 2004 à Athènes. L'athlétisme est un autre élément distinctif, marqué par la compétition autour d'exercices physiques (lutte, course, lancer de javelot, de disque, etc. Les Athéniens abandonnent, tandis que la révolte s'éteint en même temps qu'elle est matée. La cité est enfin un lien de tensions sociales, qui revêtent notamment un aspect religieux : persécutions de Juifs et Païens, et tensions liées aux querelles doctrinales et dissidences, conduisant parfois à des émeutes[231]. J.-C. est connue comme celle des siècles obscurs : aucun texte primaire ne nous en est parvenu et seules les recherches archéologiques en mettent en évidence les vestiges. Après cet échec, le régime des colonels est contraint de céder le pouvoir à des hommes politiques civils qui organisent une transition vers un régime parlementaire[10]. Ils concernent en particulier la culture des élites : les concours athlétiques, les gymnases, l'art de la guerre, les valeurs aristocratiques et le symposion, des pratiques sociales telles que la proxénie, l'amitié institutionnalisée, la place de l'homosexualité[54]. On y trouve des palais d'inspiration minoenne, avec des fresques, des pièces et des bâtiments administratifs ; la caractéristique de plusieurs palais mycéniens est la suite appelée mégaron. La tradition veut que la période de la Grèce antique commence à la date des premiers Jeux olympiques en 776 av. Des trois aires culturelles, c'est donc la minoenne qui est la plus dynamique au début du Bronze moyen, dans les premiers siècles du IIe millénaire av. Mais leur histoire est mal documentée, bien que les rois grecs aient laissé des inscriptions, dans une écriture locale, le syllabaire chypriote, dès la fin du VIIIe siècle av. à la pêche pratiquée depuis les temps paléolithiques sur les rives de l'Ãgée, et à l'agriculture néolithique de type proche-oriental reposant sur les céréales et légumineuses et l'élevage des ongulés s'ajoutent les cultures arbustives que sont l'olivier et la vigne, qui deviennent caractéristiques du mode de vie grec.