Parmi les auteurs qui ont écrit sur le sujet, et dont les récits nous sont parvenus[80], figurent Al-Bakri (géographe et historien andalou mort en 1094 qui a consacré un récit suffisamment détaillé à l'histoire et à la description de la mosquée dans son ouvrage Description de l'Afrique septentrionale), Al-Nowaïri (historien égyptien mort en 1332) et Ibn Nagi (jurisconsulte et hagiographe kairouanais mort aux alentours de l'année 1435)[81]. Daté du IXe siècle (vers 862)[229],[231] et confectionné sous le règne du sixième souverain aghlabide Abou Ibrahim Ahmed (856-863)[232],[233], il est en bois de teck indien[229],[234]. Hérodote[12] rapporte ainsi que les colons athéniens fondateurs de Milet, en Carie, attaquent les autochtones, s'emparent des femmes et tuent les hommes. Certains, à l'instar de l'architecte espagnol Ricardo Velázquez Bosco (1843-1923), qui penche pour une influence aghlabide à Cordoue, sont convaincus de l'antériorité du décor de Kairouan[264],[251]. Trouvez les réponses à toutes vos questions grâce à notre aide en ligne ! Ces derniers présentent une partie supérieure qui est soit en pente, soit plate. Quant à la dorure, elle est collée au parchemin grâce au blanc d'œuf[306],[307]. J.-C., retrouvée à Athènes, permet de comprendre qu'à l'époque hellénistique la profession de vendeuse de sel pouvait être exercée par des femmes. Parmi ces pièces en bois très ouvragé, environ 90 panneaux rectangulaires, aux décors variés, réunis par des bandeaux à décor uniforme de rinceaux, sont admirablement sculptés de pommes de pin, de tiges minces et souples, de feuilles de vigne et d'acanthe, de fleurons, de fruits lancéolés délicatement ciselés en surface, de grappes piriformes, qui paraissent supporter un feuillage déployé en volutes, et de diverses formes géométriques simples (cercles, carrés, losanges, hexagones, etc.) Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus. Trudy Ring, Robert M. Salkin et Sharon La Boda. En 1967, des travaux de restauration de grande ampleur, étalés sur cinq ans, sont lancés sur l'ensemble du monument. Lors de la fondation de Kairouan en 670, le général et conquérant arabe Oqba Ibn Nafi (lui-même fondateur de la ville) choisit l'emplacement de sa mosquée au centre de la cité, à proximité du siège du gouverneur[45]. Elle est bordée, de part et d'autre, d'une rangée de colonnes géminées qui portent deux lignes d'arcs outrepassés ; chaque arc, mouluré au niveau de son extrados, est orné d'un nœud à la clef. À l'époque archaïque, bien que soumises à l'autorité d'un tuteur, les femmes sont relativement libres de leur mouvement et bénéficient d'une grande considération sociale. La maqsura, située à proximité du minbar, est une clôture délimitant une enceinte privée qui permet au souverain et à ses hauts dignitaires de suivre la prière solennelle du vendredi sans se mêler aux simples fidèles[246]. L'époux, au sortir de la syssitie (repas en commun) rejoint sa femme, toujours dans l'obscurité, et après avoir eu une relation avec elle, repart pour rejoindre ses compagnons de dortoir. Vue de l'intrados sculpté d'un arc outrepassé. Ainsi la mosquée, siège d'une prestigieuse université dotée d'une importante bibliothèque comptant un nombre considérable d'ouvrages scientifiques et théologiques, était le pôle culturel et intellectuel le plus remarquable en Afrique du Nord pendant les IXe, Xe et XIe siècles[327]. J.-C. avec le développement des cités-États alors que jusqu'ici elles ont bénéficié d'une relative liberté[6]. Celle-ci, une base de colonne évidée, présente de nombreuses rainures dues aux cordes de puisage. Celle-ci présente un seul porche (à gauche). Il mesure 3,93 mètres de longueur sur un mètre de largeur, et 3,31 mètres de hauteur[229],[230]. Celui-ci présente un anneau central circulaire autour duquel rayonnent 18 hampes équidistantes reliées par autant d'arcs outrepassés et munies, pour chacune d'elles, de deux fleurons évasés ; l'ensemble dessine une rosace festonnée[313]. Il donne lieu à une curieuse forme d'inversion : l'entremetteuse rase le crâne de l'épouse, lui donne des vêtements masculins et la laisse seule sur une paillasse, dans le noir. Au sujet de Bab al-Khassa, et selon Al-Maqdisi, cette issue donnait sur la rue des marchands de dattes, près de Dar al-Imara (palais du gouvernement)[N 6] qui jouxtait la Grande Mosquée du côté sud[36]. Il convient au préalable d'éviter d'entendre la notion de « femme » de façon binaire comme à l'époque contemporaine. ou plus complexes (grecques, svastikas, rosaces, étoiles, etc.)[229],[232]. Parmi ces derniers, figurent des fleurs à quatre pétales, des rosaces, des étoiles à six et à sept pointes, des entrelacs, etc[122]. Mur et contreforts à toit en pente, faits d'assises de briques, de l'extrémité nord de la façade orientale de la mosquée. Gros plan sur un vantail de la porte. Son abaque en pierre est sculpté d'un décor végétal. La fille héritière (c'est-à-dire orpheline et sans frères), la patrôïôkos (du τὰ πατρῷα / tà patrỗia, « le bien paternel »), a le droit de refuser celui qui doit normalement l'épouser, c'est-à-dire le plus proche parent. Au chant IV de l'Odyssée, Télémaque se rendant à Sparte est accueilli dans la salle du banquet par Hélène qui siège devant les compagnons de son mari. Ce site utilise des "témoins de connexion" (cookies) conformes aux textes de l'Union Européenne. Elle communique avec l'extérieur par l'intermédiaire de l'ancienne bibliothèque[249]. Les vides sont essentiellement meublés d'un décor floral. Vue du porche de Bab al-Ma depuis une fenêtre grillagée. Dans chaque carré, deux fleurettes, dont les pétales se croisent, élaborent une sorte d'étoile octogonale qui entoure un cercle de couleur verte ou bleue[291]. Le mariage reste ainsi secret, et ce jusqu'au premier enfant. Gros plan sur le minbar avant sa restauration au début du XXe siècle, photographie extraite d'un ouvrage datant de 1887. Les nervures, séparant les cannelures, sont supportées par des corbelets[276]. Les quatre portes de la façade occidentale se présentent ainsi, depuis l'extrémité sud : Mur et contreforts de l'extrémité sud de la façade occidentale. Les plaideurs évitent de les citer par leur nom personnel et les désignent en citant les hommes auxquels elles sont apparentées ou mariées[14] Une femme nommée directement par son identité propre est généralement considérée comme indigne ou ayant enfreint délibérément les lois. Vue partielle de trois colonnes à chapiteaux corinthiens, lesquels sont surmontés de tablettes en bois. L'ethnologue et archéologue français Lucien Golvin estime pour sa part qu'il ne s'agit pas d'un ancien mihrab, mais d'une construction à peine ébauchée qui sert peut-être de support aux panneaux de marbre, et remonterait soit aux travaux de Ziadet Allah Ier (817-838), soit à ceux d'Abou Ibrahim Ahmed aux alentours des années 862-863[216]. Et nul n'est égal à Lui Â», « Louange au Loué, le Créateur, le Résurrecteur Â», « Ceci est une des choses dont Abû Tamîm al-Muizz, fils de Bâdîs, fils d'al-Mansur — que sur lui soient le salut de Dieu, ses bénédictions et ses grâces abondantes — en vue d'obtenir la récompense généreuse de Dieu et ses magnifiques rétributions, car Dieu ne laisse point sans salaire l'œuvre de ceux qui font le bien, a ordonné la confection par les soins de, « Louange à Dieu. Il domine la mosquée du haut de ses 31,5 mètres et se trouve assis sur une base carrée de 10,7 mètres de côté[142]. Faisant face à ce dernier, il occupe le portique nord. Les sept premières assises sont faites de pierres de grand appareil. Des familles d'oulémas, d'imams, de muftis et de cadis président au destin de la Grande Mosquée jusqu'à la fin du protectorat français en Tunisie, à l'exemple des Saddem, Adhoum, Bouras, etc., dont l'autorité découlait du savoir et de la notabilité. L'ornementation touffue inclut des rinceaux, des feuilles d'acanthe et de vigne, des grappes de raisin, ainsi que des pommes de pin. En plus de sa propre personne, la jeune mariée apporte sa dot dans sa nouvelle famille. Quant aux motifs végétaux, ils se trouvent, essentiellement, dans les montants et les traverses reliant les panneaux, ainsi que dans onze de ces derniers répartis sur les joues de la manière suivante : dix d'un côté, mais un seul de l'autre[235]. Sa partie supérieure est décorée de niches aveugles hormis celle médiane, ouverte. À l'extrémité nord du portique occidental, deux arcades aveugles se détachent sur le mur de l'ancienne midha (salle d'ablutions). Il est ouvert par un arc outrepassé brisé. Si elle est protégée contre le viol, la législation ne distingue pas celui-ci de la séduction : il est indifférent qu'elle ait été consentante ou non — seuls les intérêts de son gardien sont pris en compte. Cet ouvrage, qui permet de déterminer les heures des cinq prières quotidiennes, porte une inscription en écriture naskhi, gravée sur la plaque en marbre blanc, qui donne le nom de l'artisan Ahmad Ibn Qâsim Ibn Ammâr Al-Sûsî et la date de réalisation (1258 de l'hégire qui correspond à l'année 1842)[134]. Celui-ci, le plus large et le plus élevé des arcs de la cour, repose, par l'intermédiaire d'impostes munies de corniches, sur des colonnes dépourvues de bases et dont les fûts, en marbre blanc veiné, sont surmontés de chapiteaux composites à feuilles d'acanthe souples[123],[111]. Le Dauphiné Libéré des enfants est un journal pour les 6-11 ans créé par Le Dauphiné Libéré. Il s'agit là d'une pratique exceptionnelle : normalement, l'époux doit donner à son beau-père des présents (les ἕδνα / hêdna. Les parties les plus récentes des plafonds peints sont datées des XVIIe et XVIIIe siècles, à l'époque des beys mouradites et husseinites. Ces deux figures géométriques sont ainsi ornées : les carrés renferment des motifs circulaires ou des feuilles de vigne et des grappes, alors que les rectangles contiennent des feuilles de vigne superposées, ponctuées de nodosités en leur centre. Idéal pour un décor qui se démarque et pour recevoir vos invités confortablement dans une ambiance détendue et au goût du jour. Découvrez nos recommandations pour bien préparer votre CV, vos lettres de motivation et entretiens. La nef centrale, sorte d'allée triomphale qui mène au mihrab[171], est nettement plus haute et plus large que les seize autres nefs de la salle de prière : sa largeur est de 5,75 mètres contre 3,4 mètres pour les nefs ordinaires[168],[163], tandis que sa hauteur atteint 11,2 mètres, dépassant d'environ deux mètres ces dernières[125]. Ceci est une des choses dont Half Allâh, fils de Gazi al-Asîrî, a, par testament, ordonné la construction et cela en, « Ã€ Bab al-Bahou apparaît une éclatante beauté. Vers 862-863, Abou Ibrahim Ahmed (856-863) agrandit la salle de prière en prolongeant les dix-sept nefs de quatre travées supplémentaires vers le nord[66]. Les femmes exercent une forme de contrôle sur leur mariage. Le tambour circulaire repose à son tour sur une zone, de plan octogonal, composée de huit arcatures en plein cintre qui retombent sur des colonnettes engagées[280]. Dans l'histoire de l'art, son minaret à trois étages est considéré comme un chef-d'œuvre et un modèle parmi les monuments les plus prestigieux de l'architecture musulmane[89]. Pendant les siècles obscurs et l'époque archaïque, « Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris ». Vue de l'extérieur, la Grande Mosquée de Kairouan est un édifice aux allures de forteresse[7], qui s'impose autant par ses murs massifs de couleur ocre de 1,90 mètre d'épaisseur composés de pierres de taille assez bien appareillées, d'assises de moellons et d'assises de briques cuites[36], que par les tours pleines des angles mesurant 4,25 mètres de côté[37], et les solides contreforts en saillie qui épaulent l'enceinte[38],[39]. Cette inscription, dans laquelle la porte est désignée sous l'appellation de Bab al-Bahou, comporte la basmala et des vers qui commémorent la date d'exécution : l'année 1244 de l'hégire (1828-1829), laquelle est donnée par un chronogramme[165]. Il comporte des étoiles à huit pointes et des médaillons, à l'intérieur desquels se trouvent des cercles contenant des fleurs à quatre pétales. Ce décor s'étale plus abondamment encore dans les grandes bandes de l'encadrement externe. Il prend fin vers 18 ans, âge auquel les jeunes femmes se marient. Une dizaine de panneaux présentent des ajourages qui sont, pour la plupart, de forme arrondie. Vue partielle de la façade orientale montrant le mur compris entre le troisième et le quatrième porche. Gros plan sur un chapiteau byzantin très ouvragé du portique sud. Ces derniers sont ornés de feuillages repercés à jour[211], qui portent deux abaques sculptés de fleurons à trois lobes, séparés par des palmettes, que surmonte une rangée de perles et pirouettes. À la façade occidentale, un arc brisé, qui surmonte désormais une niche plate dont le fond est décoré de motifs géométriques simples (en losanges) réalisés en briques cuites, témoigne d'une ancienne porte dont l'ouverture a été bouchée depuis longtemps[96],[97]. Comme chez les garçons, le cursus commence à l'âge de 7 ans. Le plus souvent, celle-ci suit l’engué. Dieu leur fasse miséricorde ! Toutefois, elles sont présentes dans les activités commerciales, par exemple elles vendent des produits faits chez elles. Porches et contreforts de la façade occidentale (vers le milieu) avec, à droite, le porche de Bab al-Ma. Le mihrab, indiquant la qibla (direction de La Mecque), et devant lequel se tient l'imam lorsqu'il dirige la prière[196], est aménagé à peu près au milieu du mur méridional de la salle de prière, appelé mur de la qibla, qui fait 70,6 mètres de long ; cet emplacement n'est pas rigoureusement au milieu, car il laisse à droite un espace plus long de 2,5 mètres[197]. La première, qui s'élève en avant de la grande porte médiane ouvrant sur la nef centrale, est désignée comme la coupole du bahou ou coupole de la galerie-narthex (portique précédant la salle de prière)[265]. Concernant celles-ci, la fenêtre médiane est plus large que la supérieure, leurs largeurs sont respectivement de 0,93 et 0,88 mètre. Le motif cordiforme, très fréquent dans les reliures kairouanaises, se trouve sous une forme plus ou moins stylisée sur nombre de sculptures d'époque fatimide[313]. Le collecteur d'eau de pluie ou impluvium, peut être l'œuvre du fondateur de la dynastie mouradite, le bey Mourad Ier (1613-1631) ou, plus probablement encore, celle du bey Mohamed (1686-1696), est un système qui assure le captage, grâce à la surface légèrement déclive de la cour, puis le filtrage des eaux de pluie au niveau d'un bassin central qui joue le rôle d'un bassin de décantation et retient les impuretés. Ce dispositif, dit « en T Â», qui apparaît pour la première fois, de manière claire et affirmée dès 836, à la Grande Mosquée de Kairouan[14], et que l'on rencontre également dans les deux mosquées irakiennes de Samarra : la Grande Mosquée et celle d'Abou Doulaf (construites respectivement vers 847 et 859), a été repris dans de nombreuses mosquées maghrébines et andalouses dont il devient une caractéristique[169],[14]. Le minbar, situé à droite du mihrab et servant à l'imam pour les prêches du vendredi[196] et des Aïds, est une chaire en forme d'escalier qui comporte un siège supérieur auquel on accède par onze marches[228]. Pilgrimage: From the Ganges to Graceland: An Encyclopedia, Castles of God: fortified religious buildings of the world. On parle de ἐγγύη / engúê, littéralement le gage, la caution : c’est l'acte par lequel le chef de famille donne sa fille à un autre homme. Concernant la grande variété des colonnes et de leurs chapiteaux, Maupassant note : « Le regard s'arrête, se perd dans cet emmêlement profond de minces piliers ronds d'une élégance irréprochable, dont toutes les nuances se mêlent et s'harmonisent, et dont les chapiteaux byzantins, de l'école africaine et de l'école orientale, sont d'un travail rare et d'une diversité infinie. Au total, les proportions et les dispositions générales de la façade du portique sud, qui s'ouvre sur la cour par treize arcs dont celui du milieu constitue avec les deux arcs plus petits qui le bordent, et auxquels il est soudé par le mur crénelé, une sorte d'arc de triomphe à trois baies couronné d'une coupole, forment ainsi un ensemble ayant « un air de puissante majesté Â» selon l'historien et sociologue Paul Sebag[131]. Gros plan sur une inscription coufique en relief, datée de 1011, gravée sur le fût d'une colonne de la façade du portique occidental. Jean-Pierre Caillet, Fabienne Joubert, Catherine Jolivet-Lévy et Marianne Barrucand, North West Africa : a political and economic survey. Élise Voguet, « L'inventaire des manuscrits de la bibliothèque de la Grande Mosquée de Kairouan (693/1293-4) : une contribution à l'histoire du malikisme kairouannais Â». Vue aérienne nocturne de la Grande Mosquée de Kairouan. Ainsi, l'Athénien Pisistrate se marie trois fois : la première fois, avec une Athénienne anonyme ; la seconde, avec une Argienne de haut rang ; la troisième, avec la fille de son adversaire Mégaclès, de la puissante famille des Alcméonides. Priam déroge à la règle de monogamie ; au reste, son palais accueille ses fils et leurs épouses mais aussi ses filles et leurs maris. Ils présentent une grande variété de motifs floraux, végétaux et géométriques[215], entre lesquels se distinguent la feuille de vigne stylisée, la fleurette, le fleuron trilobé, quadrilobé ou pentalobé, la coquille, les tresses, ainsi que les rinceaux symétriques, superposés ou entrecroisés[216]. Et moi, je voulais les entendre et Si les vieux maris sont incités à « prêter » leurs femmes à des jeunes gens vigoureux, Plutarque mentionne aussi que les femmes prennent parfois un amant de sorte que l'enfant à naître puissent hériter de deux lots de terre au lieu d'un. Les bases, fûts et chapiteaux sont, dans leur grande majorité, remployés de monuments romains, paléochrétiens ou byzantins provenant de plusieurs sites antiques, notamment de Carthage[44]. Destinée à la protection du souverain, elle est également le signe d'un nouveau langage social désignant une hiérarchie parmi les fidèles, et à ce titre peut être considérée comme contraire à l'esprit égalitariste de l'islam primitif, d'où sa condamnation par les théologiens rigoristes[247]. Celle-ci, en caractères naskhi, se prolonge sur les deux panneaux pleins des extrémités de la menuiserie ajourée qui se trouve sous le tympan, ainsi que sur la totalité de la traverse sous-jacente[178]. Le battement, sculpté en méplat, est orné, de même que les vantaux, de gros clous en fer forgé, fixés sur des rosettes à six lobes. De manière générale, les jeunes filles n’ont jamais leur mot à dire dans leur futur mariage. Mur et fenêtres grillagées de la face sud du premier niveau du minaret. L'artiste y mit son talent délicat dans le but et l'espérance d'une récompense céleste Â» — tandis que la réfection est mentionnée dans sa dernière partie : « ...Elle eut besoin d'une réfection justifiée par un long usage. Par son ancienneté et ses caractéristiques architecturales, le minaret de la Grande Mosquée de Kairouan apparaît comme le prototype de tous les minarets de l'Occident musulman : il a servi de modèle aussi bien en Afrique du Nord qu'en Andalousie[160],[150],[143], et a été également imité dans le choix de son emplacement axial dans le mur nord de l'enceinte[150]. D'autres œuvres d'art telles que les couronnes de lumière en bronze coulé et à décor ajouré, datant de l'époque fatimo-ziride (Xe –début du XIe siècle), appartenaient à l'origine au mobilier de la mosquée. Cependant, la coupole actuelle date de 1828, à la suite d'une réfection complète effectuée à l'époque des beys husseinites[74],[111],[267], et se présente intérieurement ainsi : la calotte à seize nervures repose sur un tambour circulaire qui est percé de seize fenêtres rectangulaires inscrites dans des arcs en plein cintre outrepassé ; dans sa partie inférieure, le tambour passe du plan circulaire au plan octogonal, lequel est soutenu par huit colonnettes engagées reposant sur des corbelets. Ce type de coupole s'est répandu à Kairouan aux XVIIIe et XIXe siècles ; on le voit, notamment, au mausolée Sidi Amor Abbada qui est édifié au milieu du XIXe siècle, ce qui semble confirmer la date attribuée à la reconstruction de la coupole du bahou[111]. Comme l'explique Claude Vial, « Une prêtresse comme un prêtre, devait appliquer les lois sacrées relatives au sanctuaire et au culte dont elle avait la charge ». De cette union naquirent trois fils : Achios (morts en 193 av. L'inscription en six lignes, enfermée dans un cadre en forme d'arc recti-curviligne, porte le texte suivant : « Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. Sur un panneau en bois peint, une autre inscription, postérieure de six siècles à celle de la frise, atteste de la restauration de la maqsura à l'époque ottomane, dans le premier quart du XVIIe siècle : « Louange à Dieu. En l'absence de plus proche parent, ou en cas de refus de ces derniers, la patrôïôkos est libre d'épouser qui elle veut (ou peut). Celles-ci, séparant les vingt-quatre cannelures, sont supportées par des corbelets. La version du 10 février 2010 de cet article a été reconnue comme «, الجامع الكبير بالقيروان, « un rôle capital dans l'islamisation de tout l'Occident musulman, y compris l', « Il construisit dans la mosquée de Kairouan la coupole qui se dresse à l'entrée de la nef centrale ainsi que les deux colonnades qui la flanquent des deux côtés, puis les galeries furent dallées par ses soins.