Le vieux music-hall désaffecté, avec le soutien de Michel Guy alors ministre de la Culture[10], est racheté par Fabrice Emaer, un des personnages de la « nuit parisienne », propriétaire d'un restaurant-discothèque de la rue Sainte-Anne, Le Sept. Celui-ci y effectue d'importants travaux, dont il confie la maîtrise d’œuvre à Patrick Berger[11], recomposant le décor initial des années 1930, moyennant des dépenses colossales qui grèveront durablement l'avenir du club. Dans un état alors relativement délabré, on y présente des pièces de David Rochline[n 1], Alfredo Arias ou Gérard Garouste[9]. Afficher le n° Afficher le n° Plan; E-Mail ; Tél : 05 53 96 37 05 . C'est pourtant au Palace qu'est né entre 1984 et 1989 l'engouement — très parisien — pour la house music avec les soirées French Touch de Jean-Claude Lagrèze, qui a débuté à l'Opéra-Night en 1985-1986, aux côtés de Cyrille Gordigiani et d'Arnaud-Louis Chevallier, ancien directeur des 120 Nuits, de La Nicole et surtout les soirées Pyramides en 1987, organisées par les Anglais de S'Express. Dans les loges du haut, l'artiste Klaus Guingand avait son atelier durant cinq ans. « Le Palace incarne aussi l'utopie d'une vaste fête démocratique où riches et pauvres se fondent dans l'ivresse de la nuit[26]. « Le Palace n’est pas une « boîte » comme les autres : il rassemble dans un lieu original des plaisirs ordinairement dispersés : celui du théâtre comme édifice amoureusement préservé, jouissance de la vue ; l’excitation du Moderne, l’exploration de sensations visuelles neuves, dues à des techniques nouvelles ; la joie de la danse, le charme des rencontres possibles. L'assassinat de Dufrenne le 24 septembre 1933 dans son bureau directorial, qui défraya la chronique sous le nom de crime du Palace, ne fut jamais élucidé[3]. Thomas E. Florin, « À la poursuite d'une étoile filante », « C'était les années 80, on sortait beaucoup, on dansait au Palace. Elle se trouve dans le Caesars Palace, prolongeant ce qui était le Pure, jusqu'alors sa discothèque de référence. […] Cette ambiance de communion était réservée à quelques grands clubs, toujours difficiles d'accès, et c'était très différent entre Paris et la province où il n'y avait pas ce type d'endroits, Certaines fêtes sont parfois citées comme « De la cité des doges à la cité des dieux » en 1978, le « Diner blanc » en octobre 1980, le « bal Venise », « je me souviens de Vincent habillé en groom. 09 Avr 2014. Créer un compte. Les premières soirées After, baptisées Kitkat, et les « Lundi dis moi oui », sont animées par Bernie Okat, DJ star des années 1980 (La Scala, Les Bains Douches). Public Image Limited y enregistre un album live publié en 1981 sous le titre Paris au Printemps. L'autorisation d'ouverture ayant été refusée par la commission de sécurité incendie, car il manquait des éléments de signalisation sur les marches des escaliers, le lieu fut inauguré ce jour-là puis fermé une semaine pour se mettre en conformité. 953 personnes aiment ça. La « Revue du Palace » devient si célèbre qu'elle part en tournée en province durant l'année 1927-1928. Hôtels avec boîte de nuit Maroc: Consultez 61544 avis de voyageurs, photos de voyaguers, les meilleures offres et comparez les prix pour Hôtels avec boîte de nuit à Maroc sur Tripadvisor. Détrompez-vous, malheureux! 2 522 personnes étaient ici. Ils y montent plusieurs spectacles inspirés de la vie marseillaise (Zou ! En 1988, Thierry Ardisson utilise le lieu les samedis soirs pour son émission Lunettes noires pour nuits blanches[45]. ...j'ai été témoin du mariage de mon amant. À plusieurs reprises, des trafics de stupéfiants conduisent à la fermeture administrative du lieu pour des périodes de trois à six mois, fragilisant d'autant la situation financière. Inaugurée en 2015, Omnia est devenu l'une des boîtes de nuit les plus célèbres de Las Vegas. Les décorations de Garouste disparaissent alors. Connexion. Une cinquantaine d'individus ont été interpellés, samedi dans une villa de la côte Ain Diab à Casablanca. Le nouveau Palace, doté de 970 places, est inauguré le 5 novembre 2008[43] avec le nouveau spectacle de Valérie Lemercier[47]. Le Kid Palace est une véritable « boîte de nuit » pour enfants où tous les clichés de la discothèque sont présents : DJ de renommée internationale, MC, videurs, bar à bonbons ou à sirops, canon à confettis, smoking machines, concours de danse, lumières hallucinantes, cadeaux à gagner, boules à facettes, gogo dancers, stroboscopes, lâcher de ballons et artifices en tout genre. Le bâtiment est presque à l'abandon lorsque Michel Guy le choisit en 1973 pour accueillir les manifestations du tout nouveau Festival d'automne à Paris[6], ainsi que Théâtre Expérimental Populaire (TEXPOP!) Notre boîte de nuit GreenGo Gstaad dans notre hôtel 5 étoiles supérieur. Reprenant le modèle du Studio 54 à New York, Fabrice Emaer veut en faire le lieu incontournable de la fête[12]. Sans pour autant préciser si le commerce en question sera un théâtre ­ ce qu'il était jusqu'en 1978 ­ ou une boîte de nuit ­ ce qu'il est depuis. Le Palace sera à l'image de Paris, plus fastueux-intello que l'entrepôt américain, un véritable théâtre aux colonnes antiques imaginé par le peintre Gérard Garouste. Le Palace, c'est un mythe, le symbole des années 80, et des fêtes folles : c'est toute une époque que les habitués se remémorent (avec une larme de nostalgie branchée à l'oeil) en glissant en introduction un 'Oh fallait y être'. Le ton est donné, le Palace est "the place to be" et devient le perchoir préféré d'oiseaux de nuit désireux de percer le mystère du lieu autant que d'y être vu. C'était un très joli garçon avec beaucoup de succès, super drôle… Comme Christian Louboutin d'ailleurs. […] On se marrait, on faisait la fête, et puis surtout, on dansait. Voir plus de contenu de Silver Palace sur Facebook. 1 014 personnes suivent ce lieu. Communauté Voir tout. Voir la carte. Le Palace a inspiré la musique populaire française du tournant des années 1970 et 1980. Dès 1979 Amanda Lear le cite dans son tube Fashion Pack comme un haut lieu de la nuit : « In Paris you got to be seen at Maxim's / The Palace / The 7 and then go Chez Régine ». R éalisée en ossature bois recouverte de medium, elle est flanquée d’un escalier de 50 centimètres. En 1978, le groupe Métal Urbain critique le dévoiement du mouvement punk dans sa chanson Anarchie au Palace, qui figure sur la compilation Les Hommes morts sont dangereux (1981). En 2011, Hazis Vardar tente sans succès de vendre Le Palace pour quinze millions d'euros[19]'[48]. Cette adresse ne vous dit peut-être rien, mais elle a été pendant cinq ans le lieu de rendez-vous (et d'obsession) du Tout Paris en quête d'une nuit improbable. Il possède un centre de thalassothérapie, un institut de beauté, une piscine d'eau de mer, deux saunas et un hammam. On donnerait cher pour y passer une tête et taper la discute avec Jagger autour d'un cocktail, intégralement, et seulement, revêtu de paillettes. La Tour Montparnasse pose une patinoire sur son rooftop ! Mais Fabrice Emaer tombe malade durant plusieurs mois ; parfois sous morphine à cause de la douleur, de plus en plus fatigué, le personnel ne laisse rien paraître. Au menu, six heures de musique non-stop qui donneront envie de danser comme en boîte de nuit. Kid Palace, mis en mouvement par le collectif des Sœurs Fusibles, est une vraie boîte de nuit de jour, féerique et excentrique, pour enfants, à partir de 5 ans, et parents. Le Palace, lieu mythique des nuits parisiennes, est à vendre, « Le Palace renaît après un long sommeil », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Le_Palace_(Paris)&oldid=178260015, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. On est comme ça nous. En 1992, Régine elle-même, ancienne « rivale » de la nuit de Fabrice Emaer, essaie de reprendre le lieu, suivie en 1994 par le couple David et Cathy Guetta qui essaie de le relancer par le Privilège, relooké et rebaptisé Kitkat. Ils inaugurent le lieu avec la revue dansante et chantée « Toutes les femmes », revue en deux actes et trente-cinq tableaux de Léo Lelièvre, les chanteurs vedettes Polaire, Nina Myral et Émile Audiffred, le danseur Harry Pilcer, et notamment un solo de la danseuse du ventre Zulaïka, apparaissant nue jusqu'en dessous de la ceinture et simulant un rapport sexuel : le spectacle frôla l'interdiction[2]. By Restaurant à l'ambiance feutrée jusqu'à minuit, il se transforme en petite discothèque avec comme DJ, Henri Flesh[21],[22]. L'inauguration s'ouvre sur la voix de la chanteuse Grace Jones, qui y interprète une version culto-déroutante de La Vie en Rose. Marine Normand Comptant une centaine d'employés permanents, il réalise lors de son premier exercice un chiffre d'affaires de 30 millions de francs lourds, battant ainsi tous les records de la profession. Cocktails en click & collect : nos bons plans pour un apéro 2.0. « Au sommet de la gloire », dans Florence Tamagne. Terrassé par un cancer des reins, Fabrice Emaer meurt en 1983[43]. Chez Bouboule, le bar à pétanque intérieure, Le Roch : le nouveau bar d'hôtel à tester, Le premier bar à Avocat européen débarque à Amsterdam, Ice Cube Bar : cocktails et tapas sur le toit des Galeries Lafayette. », Le « crime du Palace » : homosexualité, médias et politique dans la France des années 1930, Site officiel du Festival d'automne à Paris, « Le Palace, encore une boîte qui ferme », L’histoire secrète de la presse Le Palace Magazine (1980 - 1982). En novembre 2006, les frères Alil et Hazis Vardar[46], des Belges d'origine albanaise déjà propriétaires de nombreux théâtres en Belgique et en France (Toulouse, Montpellier, Avignon mais aussi la Comédie République et de la Grande Comédie à Paris), rachètent la salle avec la participation de Francis et Chantal Lemaire, propriétaires de Radio Contact en Belgique[19]. Au cinéma, dans le film Les Sous-doués en vacances (1980), Daniel Auteuil déclare à l’une de ses partenaires : « Je t'emmènerais bien danser au Palace ». Le résultat de manoeuvres menées par des hiérarques du tribunal de commerce. Le lieu ferme définitivement en 1996[43]. PSG - Malaise : Boîte de nuit, hygiène de vie… La punchline de Marco Verratti pour ses détracteurs ! Le Palace est une salle de spectacle parisienne située 8, rue du Faubourg-Montmartre dans le 9e arrondissement et qui, entre autres, fut de 1978 à 1995 un club parisien très en vogue dans la culture underground. En décembre 1934, Henri Varna reprend la salle et, associé à Émile Audiffred, changent le nom en Alcazar de Paris[4] (à ne pas confondre avec l'Alcazar d'hiver, l'Alcazar d'été et l'Alcazar). 5. Le plus grand complexe de nuit en Savoie ! ». S'y affichent Prince, qui y donnera son premier concert parisien, Roland Barthes et Andy Warhol, Jean-Paul Goude et Karl Lagerfeld, la bande de Christian Louboutin et celle d'Yves Saint Laurent, et de nombreux inconnus venus chercher l'inconcevable. Avec ma petite bande d'amis, Mugler, Montana, Kenzo, Castelbajac, on avait envie d'être différents, extravagants. Mais Le Palace, qui « vit, depuis le début, très largement au-dessus de ses moyens sans que personne s'en soucie[42] », décline. discothèques . Après un dépôt de bilan en 1981, il ferme une première fois en 1982. Après le lancement de sa propre marque de vêtement, Waly Balago Seck vient de mettre sur pied sa propre boîte de nuit. Avoir sa boîte de nuit près du maximum de popularité permettra de gagner plus d'argent lors de la vente de marchandises. Les portes du Palais de la nuit finissent pourtant par se fermer en 1996, laissant des oiseaux orphelins dorénavant occupés à cristalliser le mythe comme Paquita Paquin dans son génial ouvrage '20 ans sans dormir'. La fête comme si vous étiez en boîte de nuit pour fêter la nouvelle année, c'est par ici ! Des longerons fixés dans les deux murs de béton supportent un solivage bois soutenu par des poteaux de rappel de charge. Fin 1944, à la Libération, elle est transformée de nouveau en salle de cinéma[5]. La boîte de nuit dessine un bloc de 2,50 mètres de hauteur x 1,60 de profondeur x 2 de large. Le midi bouge ; Rose de Marseille ; Marseille mes amours...) sur des chorégraphies de Georges Moro. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. De nombreux artistes, dont Danny Thomas, Pat Cooper et le duo Martin and Lewis, ont fait leurs débuts à New York au Copacabana.La chanson Copacabana (At the Copa) (1978) de Barry Manilow est nommée d'après la boîte de nuit et elle en est le sujet.. La seconde partie est celle de la gestion de l'entrepôt. Le Palace est repris par d'ex-associés de Fabrice Emaer, mais au fil des ans les dettes s'accumulent. Connexion. 5 sur 5 étoiles. En effet il … ou. The Clash le mentionne ainsi nommément dans la chanson Ivan Meets G.I. Parmi ses habitués à Paris, appelés plus tard « la génération Palace », figurent Alain Pacadis[28] et Michel Cressole[27], du journal Libération (Pacadis qui, dans ses chroniques, évoque souvent le Palace) ; François Dymant[28], réalisant des photos pour Le Palace Magazine ; les couturiers Karl Lagerfeld et Jean Paul Gaultier ; le sémiologue Roland Barthes, professeur au Collège de France ; le chanteur Mick Jagger, le mannequin Jerry Hall ; Caroline Loeb[29] (elle joue Santa Claus is back in town dans ce théâtre) ; l'artiste américain Andy Warhol ; les journalistes Frédéric Mitterrand et Yves Mourousi ; la décoratrice Andrée Putman, sa fille Olivia, et son fils le galeriste Cyrille Putman ; Vincent Darré[n 7], le créateur de chaussures Christian Louboutin et Farida Khelfa[n 8] ainsi que ses sœurs Malika[27] et Djemila, Henri Seydoux qui se mariera plus tard avec Farida ; le cinéaste et dessinateur Jean-Paul Goude ; la toute jeune Eva Ionesco[27] ; le couturier Yves Saint Laurent et son compagnon, l'homme d'affaires Pierre Bergé, ainsi que Loulou de la Falaise[32] ; la créatrice de bijoux Victoire de Castellane accompagnée de son oncle Gilles Dufour ; les actrices Alice Sapritch, Pauline Lafont[32] et Pascale Ogier (qui meurt au retour d'une soirée passée au Palace)[33] ; l'imitateur Thierry Le Luron ; le publicitaire et homme de télévision Thierry Ardisson[n 9],[n 10]; la créatrice de lingerie Chantal Thomass et ses amis stylistes Jean-Charles de Castelbajac, Thierry Mugler, Claude Montana, Kenzo Takada[36] ; les artistes et photographes Pierre et Gilles, Christophe Mourthé, le photographe et écrivain François-Marie Banier, l'acteur Patrick Dewaere[32], Maud Molyneux qui organise le dimanche après-midi des thés[37], mais aussi de jeunes danseurs africains-parisiens et antillais venus du Rex Club, quelques « sapeurs » et des DJ comme Michel Gaubert, Philippe Krootchey[20] ou les futurs stars du rap Afrika Bambaataa ou Grandmaster Flash[38]. […] Tout ce qui importait, c'était le look du soir. C'est la fin d'une époque. Il utilise ensuite la discothèque Le Shéhérazade. C'est enfin l'homosexualité qui sort définitivement du placard […], « Thierry ne découvrait pas la nuit, il la connaissait mieux que moi. Le nouveau, c’est cette impression de synthèse, de totalité, de complexité : je suis dans un lieu qui se suffit à lui-même. Il est possible d'assigner du personnel à un lieu de production pour produire des biens à vendre. De nouveau, avec « la Galerie de Nuit », des groupes actifs de l'art urbain de l'époque, tels les Banlieue-Banlieue, y exposent. De nombreuses soirées emblématiques ont lieu en 1993-1995, avec des DJ internationaux comme David Morales, Frankie Knuckles ou encore les Daft Punk. Privatisez cet espace pour un événement sur mesure de qualité. Très vite, le Palace devient l'endroit à la mode, recevant jusqu'à 1 500 personnes[n 3]. Fin 1939, la salle redevient Le Palace, toujours sous la direction de Varna : durant l'occupation, de nombreux spectacles y sont montés, des opérettes comme Eulalie (1941-1942) et Vive la reine ! Comment Frédéric Beigbeder veut transformer le Bataclan en boîte de nuit littéraire pour fêter sa carrière. C'était le couple de garçons le plus en vue du Palace, « Le Palace était à son apogée en 1978, avant que les Bains-Douches ne prennent la relève. Pendant cinq ans, il organise une moyenne de cent concerts par an. « C'était une époque hédonisme, avec près de 2 000 personnes qui sortaient tous les soirs pour danser. Voir plus de contenu de Silver Palace sur Facebook. 2 Eldorado Eldorado 3 avis. La décoration du lieu est confiée à Gérard Garouste sur les conseils d'Andrée Putman auprès d'Emaer[23], la création du mobilier à Élisabeth Garouste. Il est alors classé monument historique[10]. Dans sa chanson Marche à l'ombre, Renaud l'évoque dans le couplet de la « petite bourgeoise » : « Qu'est ce qu'elle vient nous frimer la tête, Non mais elle se croit au Palace, J'peux pas saquer les starlettes ni les blondasses ». (1942-1943), sur des livrets de Raymond Souplex et des musiques de Georges Matis. Jenny Bel'Air tient la porte qui communique du Palace plus déluré à ce lieu plus réservé[24]. Silver Palace. Le groupe de hard-rock Trust a consacré une chanson de son premier album Trust (1979) à cette boîte de nuit et aux mœurs singulières qui y auraient cours, simplement intitulée Palace.