Une sélection est mise sur pied par la Fédération, sous la direction du Croate Veljko Ugrinić. Elle participe à la première édition de la Coupe du monde de football en 1930 où elle remporte ses premières victoires en compétition officielle et atteint le stade des demi-finales. Le Stade de l'Étoile rouge accueille aujourd'hui la Serbie. La monarchie est définitivement abolie. Le 5 juin les Slaves se qualifie pour la finale en battant les Anglais, champions du monde en titre, à l'issue d'un match violent[52], conclu par un but de Džajić (1-0), auteur d'un lob de génie sur Gordon Banks[53],[54]. En Championnat d'Europe, la sélection atteint la finale dès la première édition en 1960 mais s'incline face à l'URSS. Vainqueur de ses premiers matchs, et notamment de la France à Belgrade, la Yougoslavie s'incline en juin et octobre 1965 en Norvège puis en France. Artur Dubravčić, le capitaine, et Jovan Ružić sont les deux buteurs[14]. Armes du Royaume de Yougoslavie (1918-1941). La couleur du maillot vaudra à la sélection son surnom le plus courant : les Plavi, un surnom commun aux différentes équipes sportives de Yougoslavie. Ni le roi, ni le gouvernement n'ont besoin de m' apprendre cela » Danko Popovic, Livre sur Milutin, Belgrade, 1986. Le capitaine Galić ouvre le score à 107e minute, mais les Italiens égalisent dans la foulée. Fiche détaillée de la pièce 10 Dinara, Yougoslavie, avec photos et gestion de votre collection et des échanges : tirages, descriptions, métal, poids, valeur et autres infos numismatiques En 1986, la FIFA publie un classement rétrospectif de toutes les Coupes du monde en se basant sur le nombre de points marqués et sur la différence de buts des équipes lorsque celles-ci avaient atteint le même tour. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un premier match est organisé le 19 mai 1896. Ils s'installent à Arica où se disputent les matchs de leur groupe. En septembre, sur fond de nouvelle crise entre Serbes et Croates (le championnat n'est pas disputé en 1933-1934)[2], la Yougoslavie débute les qualifications pour la Coupe du monde de football de 1934 par un match nul décevant à domicile face à la Suisse. À la suite de la dislocation de la Yougoslavie en 1992, lui ont succédé les équipes suivantes : Équipe de Bosnie-Herzégovine; Équipe de Croatie; Équipe de Macédoine; Équipe de RF Yougoslavie (1992-2003) puis de Serbie-et-Monténégro (2003-2006), elle-même aujourd'hui séparée en : Équipe du Monténégro; Équipe de Serbie; Équipe de Slovénie À Belgrade, la sélection se partage avant-guerre entre le BSK Stadion, du nom du BSK son club résident, et le SK Jugoslavija Stadion, construit en 1925. En 1903, Zagreb — qui s'appelle alors Agram — voit la fondation de deux clubs, le HAŠK Zagreb et le PNIŠK. Grâce à ses deux victoires initiales, la Yougoslavie termine officiellement à la 5e place du tournoi. En 1968, il faut deux finales à Rome à la Squadra Azzurra italienne pour l'emporter sur la Yougoslavie. En 1949 débutent les éliminatoires pour la Coupe du monde de football de 1950 organisée par le Brésil. En Coupe du monde, les Yougoslaves affrontent l'Allemagne en quart de finale trois fois d'affilée. Le but du 2-1 est contesté, un policier uruguayen ayant renvoyé la balle à Anselmo alors que celle-ci venait de sortir du terrain. Ces dernières comptent jusqu'à cinq techniciens, généralement passés par les principaux clubs du pays. Les Français se qualifient. La dernière modification de cette page a été faite le 13 juin 2018 à 21:48. Le groupe yougoslave est en grande partie le même. À partir de sa construction, le Stade de l'Étoile rouge accueillera les principales affiches, notamment la demi-finale de l'Euro 1976 perdue par la Yougoslavie. Tenus en échec à Belgrade, ils s'inclinent à Moscou (3-0) et sont éliminés. En effet, depuis la chute du Mur de Berlin en 1989, l'Europe a beaucoup changé, avec l'éclatement de l'URSS et de la Yougoslavie. Première équipe de Handball à sept sacrée aux Jeux olympiques en 1972, elle fut également la seconde de l'histoire (après l'URSS) en 1986 à avoir remporté les deux tournoi majeurs en … Le 6 juillet au Parc des Princes, les Yougoslaves disputent face au pays hôte, privé de ses vedettes Kopa et Fontaine, un match particulièrement spectaculaire : menés 3-1, puis 4-2 à un quart d'heure de la fin, les coéquipiers de Galić et Jerković inscrivent trois buts en quatre minutes, non sans l'aide involontaire du gardien français Georges Lamia, et l'emportent 5-4[41],[42]. 1991/1992: Étoile rouge de Belgrade: FK Partizan Belgrade: Vojvodina Novi-Sad: 1990/1991: Les Soviétiques égalisent en début de deuxième période, contre le cours du jeu : un tir lointain de Bouboukine est relâché par Vidinić sur Metreveli, buteur de près. Étant donné les bons résultats du Dinamo Zagreb, vainqueur de la Coupe des villes de foires en 1967, et du Partizan Belgrade, défait de justesse en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1966, le sélectionneur s'appuie largement sur les effectifs des deux clubs[2]. La sélection va atteindre plusieurs fois la finale des Jeux olympiques : le gardien de but Vladimir Beara, considéré comme le meilleur de l'histoire de la sélection[92], le défenseur Ivan Horvat, le demi Prvoslav Mihajlović, les attaquants Bobek et Boškov, les frères Željko et Zlatko Čajkovski. Elle avait auparavant terminé deuxième de son groupe derrière la RFA (défaite inaugurale contre la RFA, puis victoire contre la Colombie et les Émirats arabes unis) puis éliminé l'Espagne en huitièmes de finale. Le gardien de but est Enver Marić. Défaite en 1948, 1952 et 1956, elle remporte finalement la médaille d'or en 1960. Les Croates sortant vainqueurs, le club le plus représenté est le Građanski de Zagreb[8]. Bilan des compétitions Dernière mise à jour le 10/11/2020 à 16h25 Rencontres amicales. Le premier par l'Armée populaire yougoslave, qui souhaite doter son club, le FK Partizan, d'un stade moderne à cet emplacement : ce sera le JNA Stadion. La Yougoslavie ne part pas favorite : malgré la richesse de ses talents individuels (Katanec, Sušić, Baždarević, Vujović, Hadžibegić, Piksi Stojković…), on doute de la capacité de Todor Veselinović à en faire une équipe soudée et cohérente, d'autant qu'elle manque cette fois d'un grand gardien de but. Au premier tour, la Suisse et le Mexique sont écartés sans difficulté, mais c'est face au Brésil, pays hôte et tête de série, que se joue la qualification pour le tour final. Avec l'éclatement du pays, l'équipe de Yougoslavie est mise en sommeil après le match de préparation pour l'Euro disputé à Amsterdam contre les Pays-Bas le 25 mars 1992 (défaite 2-0). Extérieur. Vingt équipes jouent le tournoi, qui dure un mois. Le gardien de but Ilija Pantelić et l'attaquant Vahidin Musemić sont deux autres piliers de cette sélection[54]. Si Džajić parvient à ouvrir le score, les exploits du gardien de but italien Dino Zoff maintiennent le suspense, jusqu'à l'égalisation sur coup franc de Domenghini à dix minutes de la fin. Opposés aux mêmes concurrents pour le compte des éliminatoires de l'Euro 1980, les Yougoslaves s'inclinent une nouvelle fois contre l'Espagne à Belgrade en ouverture puis en Roumanie. Les Yougoslaves affrontent préférentiellement les années suivantes les sélections des pays alliés de la Petite Entente, la Tchécoslovaquie et le Royaume de Roumanie. En 15 matchs[Note 14], les « Brésiliens de l'Europe » remportent uniquement deux de leurs premières confrontations. Cuba en profite pour jouer et perdre contre la suède le seul … Les résultats obtenus après 1968 (une 4e place en 1980 et une médaille de bronze en 1984) ne sont plus le fait de l'équipe A de Yougoslavie mais d'une sélection olympique spécifique[2]. Cependant plusieurs jeunes joueurs de l'équipe brilleront plus tard sous d'autres couleurs (Prosinečki, Jarni, Bokšić et Šuker pour la Croatie, ou encore le monténégrin Savićević et le serbe Stojković pour la RF Yougoslavie, future Serbie-et-Monténégro). Mais le gardien de but argentin Goycochea sort les deux derniers tirs yougoslaves et qualifie les siens[75]. Les premières compétitions officielles auxquelles la sélection participe sont les tournois olympiques des années 1920. La majorité des rencontres disputées à domicile par l'équipe de Yougoslavie est organisée alternativement à Belgrade et à Zagreb, les capitales respectives de Serbie et de Croatie, où se situent les plus grands stades du pays. Cette réalité devait être prise en compte par les sélectionneurs yougoslaves qui, outre les critères sportifs, ont dû prendre en compte la nationalité des joueurs, leur club d'origine et… le lieu du match pour composer leur équipe et s'assurer du meilleur soutien populaire. Le sport en direct sur L'Équipe. À la stupéfaction des joueurs, l'arbitre brésilien Gilberto Rêgo accorde le but[24],[8]. Après plus d'un an et demi de matchs amicaux, Rajko Mitić, ancien international et star de l’Étoile rouge de Belgrade, se voit confier la sélection pour les éliminatoires de l'Euro 1968. Sous le joug de Francisco Franco, l'Espagne est disqualifiée en raison de son refus de se déplacer en Union soviétique. Elle rassemble entre autres les Croates Šuker, Boban, Prosinečki, Jarni, Bokšić et Štimac, les Serbes Stojković, Jugović, Mihajlović, les Monténégrins Savićević, 2e au Ballon d'or 1991, et Mijatović, le Macédonien Pančev, Soulier d'or européen en 1991, etc. Les créations de clubs se multiplient à travers les Balkans : FK Šumadija à Kragujevac en 1903, HŠK Concordia à Zagreb en 1906, NAK à Novi Sad en 1910, HNK Hajduk Split, Građanski Zagreb et BSK Belgrade en 1911, SK Velika Srbija (en français : « SC Grande Serbie ») (ancêtre de l’Étoile rouge de Belgrade) en 1913[4], etc. Battus, les Yougoslaves terminent la compétition au 5e rang. En quart de finale la Yougoslavie rencontre l'Allemagne de l'Ouest, pour la troisième fois d'affilée après les défaites de 1954 et 1958. C'est parti pour Daehlie Une seule Allemagne défile, unifiée, mais aussi, pour la première fois, une équipe de Croatie et de Slovénie. En seconde mi-temps, l'Uruguay marque trois nouveaux buts, par Santos Iriarte et par Pedro Cea à deux reprises, et se qualifie pour la finale[25]. Tour préliminaire de la coupe du monde de football 1990, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Équipe_de_Yougoslavie_de_football_à_la_Coupe_du_monde_1990&oldid=149499330, Équipe de Yougoslavie de football à la Coupe du monde, Équipe à la Coupe du monde de football 1990, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, après prolongation, 3 - 2 aux tirs au but. L'ancien JNA Stadion, devenu Stade du Partizan, à Belgrade. Džajić est élu meilleur joueur du tournoi[55]. Le Danemark, pourtant surclassé par la Yougoslavie en phase de poule, est repêché. La défense est solidement assurée par les Buljan et Katalinski, l'entre-jeu occupé par Oblak, Petrović et Aćimović, l'attaque menée par l’inoxydable Džajić ou encore Šurjak[54]… L’Étoile rouge de Belgrade de Petrović, le capitaine, et Savić, le buteur, atteint la finale de la Coupe UEFA 1978-1979[2]. À ce titre, les Yougoslaves ont été parfois surnommés (ou se sont surnommés eux-mêmes) les « Brésiliens de l'Europe », en référence aux qualités techniques cultivées par les footballeurs du Brésil[54],[84]. Par ailleurs, la sélection olympique, qualifiée pour les Jeux olympiques de Moscou, atteint les demi-finales. Les Serbes s'inclinent 8-0 sans toutefois démériter face une équipe bien plus forte et expérimentée[4]. En janvier puis en juin 1935, deux nouvelles éditions de la Coupe des Balkans sont organisés à Athènes puis à Sofia. Un but de Zlatko Papec est refusé pour hors-jeu[38]. Au bout d'un match indécis, les Yougoslaves l'emportent 3-2 grâce à un but dans les arrêts de jeu de Radanović[66],[67]. LE CONFLIT NATIONAL EN YOUGOSLAVIE. En finale, le Danemark ne fait pas le poids. Galić ouvre le score avant la pause, mais pour le reste Yachine est impérial, particulièrement sur les coups francs tirés par Kostić. Un autre livre, publié en 2009, mentionne que la Yougoslavie aurait refusé de jouer une petite finale, excédée par la mauvaise qualité de l'arbitrage lors de sa demi-finale contre l'Uruguay[27]. La version du 9 janvier 2014 de cet article a été reconnue comme «, L'introduction du football dans la région, Première Coupe du monde et premiers succès, Des finales et la médaille d'or olympique de 1960, ville blanche (Belgrade signifie "la ville Blanche"), Bilan de la Yougoslavie face aux sélections affrontées plus de dix fois. Quelques semaines après la Coupe du monde débutent les qualifications pour la première édition du Championnat d'Europe des nations, organisé par l'Union des associations européennes de football. En 1911, un match non officiel oppose une sélection de joueurs de Belgrade au HAŠK Zagreb. Dans un Stade Maracanã comble, les Auriverde l'emportent logiquement malgré une belle résistance (2-0)[35]. À Belgrade, Buli fait découvrir ce sport à ses amis réunis au sein d'une amicale sportive baptisée Soko (en français : « Faucon »), qui existe depuis 1891. C'est la dernière apparition en Coupe du monde et dans une grande phase finale de la Yougoslavie (l'équipe fut exclu de l' euro 1992 en raison de la guerre de Bosnie-Herzégovine). Après la déception de 1976, Mladinić laisse sa place à Ivan Toplak, qui tente de rajeunir le groupe. Malgré tout, la sélection se qualifie pour le second tour en prenant le dessus sur l'Uruguay (3-1), après un match de nouveau brutal[Note 4], et la Colombie (5-0). Le groupe sélectionné fait logiquement la part belle aux joueurs du Građanski. Une année marquée à jamais dans l’histoire du basket européen et, plus généralement, de l’Europe. Fin 1972 débutent les éliminatoires de la Coupe du monde 1974. Parmi les titulaires récurrents, Emil Perška participe aux trois premières olympiades de 1920, 1924 et 1928, et Milutin Ivković est le premier à atteindre le cap des 20 sélections début 1930. Il gagne son premier match contre la Bulgarie, et malgré plusieurs défaites par la suite, dispose du temps nécessaire à l'amélioration de la sélection.