Au printemps 1994, il est fait état d'un déficit de 37 millions de francs[d 6]. L'entraîneur tchèque apporte une rigueur nouvelle à l'équipe, sans qu'elle puisse cependant se mêler à la lutte pour la qualification européenne (11e place). Quand le club, sain financièrement mais en mauvaise posture, est vendu par la mairie, la structure professionnelle devient une société anonyme à objet sportif (SAOS)[d 7], détenue principalement par la société Exodia dont Alain Bompard est l'actionnaire majoritaire. Les supporteurs Stéphanois créent sous la présidence Guichard les associés Supporters en 1934[99]. Ce groupe rassemble encore aujourd'hui onze mille membres répartis dans deux cents sections[99]. Changement de logo pour Bordeaux et Reims . En 2015, la mutuelle Eovi devient le sponsor maillot, et ce pour trois saisons[134]. Pour voir plus de graphique de l'ASSE en championnat de France, rendez-vous sur la page dédiée en cliquant sur ce lien. Deux ans plus tard, il obtient l'inscription de son club en deuxième division nationale : le club, rebaptisé « Association sportive de Saint-Étienne », devient professionnel. Godot et Jean Moulin[d 1], l'Amical Sporting Club fusionne avec le Stade forézien universitaire au sein de l'« Association sportive stéphanoise » (ASS), qui conserve notamment la couleur verte de l'ASC[3]. Illustration de la place occupée par le club stéphanois dans l'imaginaire collectif français, de nombreux films français anciens et récents lui font référence. Son dribble exceptionnel et ses buts importants seront responsable de ce qu'on appellera alors la « Rocheteaumania » (la chanson de Monty Le Petit Rocheteau que le joueur lui-même tentera de faire interdire en sera une expression) et qui lui vaudra le surnom de « l'Ange vert ». Dans les années 1990 et 2000, l'ASSE permet à certains joueurs de se révéler comme Willy Sagnol. ,[123]. Le fondateur du groupe Casino achète un vaste terrain qu'il cède au club. Le club ligérien compte également le plus grand nombre de doublés Coupe-Championnat en France (4 doublés en 1968, 1970, 1974 et 1975)[34], le plus grand nombre de victoires à domicile sur une saison (19 victoires en 19 matchs en 1974-1975), le plus grand nombre de points sur une saison en Division 1 (56 en 1969-70, victoire à deux points), le plus grand nombre de victoires sur une saison (25 en 1969-70, championnat à 18 clubs), le plus grand nombre de victoires à l'extérieur sur une saison (12 en 1969-70, championnat à 18 clubs)[note 2], le plus grand nombre de buts à l'extérieur sur une saison (41 en 1969-70, championnat à 18 clubs), et enfin le plus petit nombre de buts encaissés à domicile sur une saison (4 en 2007-08). La dernière modification de cette page a été faite le 23 septembre 2020 à 19:02. Retrouvez toute l'actualité des Verts, des professionnels aux féminines en passant par la formation. Au milieu des années 1960, les Verts commencent leur période de domination grâce à leurs meneurs Rachid Mekhloufi et Robert Herbin, qui comptera lui aussi près de 500 matchs au compteur, l'éclosion des Hervé Revelli, Jean-Michel Larqué, Aimé Jacquet et Georges Bereta, transféré contre son gré fin 1974[d 4], le recrutement de Bernard Bosquier et André Fefeu[d 2]. Il sauve le club de la relégation lors de sa première saison et réussit à faire remonter le club en Ligue 1, terminant champion en 2004. Le stade connaît plusieurs rénovations d'importance au cours de son histoire. Le chant a même été repris par les joueurs lyonnais lors de la célébration de leur titre en Coupe de France en mai 2012, créant l'indignation à Saint-Étienne[127]. La montée se joue lors de la dernière journée, au cours de laquelle les hommes doivent l'emporter à domicile face à Tourcoing. Saint-Étienne possède également la plus grosse affluence de la Coupe de la Ligue française de football où plus de 74 000 supporters Stéphanois avaient fait le déplacement jusqu'au Stade de France pour la finale du 20 avril 2013 remportée face au Stade Rennais 1-0. Le film Le Ballon d'or, réalisé par Cheik Doukouré et sorti en 1994, s'inspire librement de la vie de l'ancien joueur emblématique des Verts Salif Keita, premier ballon d'or africain en 1970. L'année 2013-2014 fut une bonne année et voit l'équipe finir à la 4e place du championnat de France, à seulement 2 points de Lille. La saison 2009-2010 démarre avec de nombreux départs remplacés tardivement. La concurrence avec Nantes et Nice est devenue depuis une rivalité entre supporteurs qui sera d'ailleurs marqué par des affrontements entre les Green Angels et la Tribune Sud Populaire (Ultras de Nice) lors d'un match Nice - Saint-Étienne en 2014, les supporteurs stéphanois seront même évacués du stade ce qui n’empêchera pas les Verts de gagner 1-0. Les équipes réserves de l'ASSE servent de tremplin vers le groupe professionnel pour les jeunes du centre de formation. En 1993, Yves Guichard obtient le transfert de Laurent Blanc, dit « le Président ». Le week-end suivant, les Stéphanois remportent ensuite le 100e derby face à Lyon, leur première victoire à Gerland depuis 1993[21]. Le 22 mai, Jean-Louis Gasset quitte le poste d’entraîneur et deux semaines plus tard, Ghislain Printant le remplace à la tête de la formation stéphanoise, Frédéric Paquet, directeur général et Dominique Rocheteau, directeur sportif quitteront eux aussi le club à l'issue de cette saison. Avec un effectif largement renouvelé, « Sainté » finit la saison suivante à la 7e place, ratant de peu une qualification en Ligue Europa. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club stéphanois saison après saison. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici. De fait, le premier match officiel reconnu à Geoffroy-Guichard est disputé le premier octobre contre Béziers pour une victoire 1-0. Plusieurs anciens joueurs figurent également en 2012 dans l'organigramme du club : Dominique Rocheteau est directeur sportif, Jean-Louis Gasset est l'entraîneur de l'équipe professionnelle, Laurent Batlles entraine l'équipe réserve, Lilian Compan et Razik Nedder sont responsables des U19 Nationaux et des U17 Nationaux. Mais miné par la chute des résultats et le départ de Snella en 1959, Faurand tombe malade. Les caisses sont régulièrement renflouées par le groupe Casino et par des souscriptions publiques, dès 1938[6]. L'ASSE est un club de football doté d'une riche histoire, en 2018-2019, les Stéphanois jouent leur 66 e saison en première division, preuve de l'une des plus grandes longévités au plus haut niveau du football français. Il devient nécessaire pour l'ASS, dont les dirigeants sont ambitieux, d'avoir son propre stade. Seule la sélection la plus importante est indiquée. De nombreux artistes locaux ont également consacré des titres au club ou aux supporteurs : le groupe Full Faya écrit en vers et contre tous à propos des supporteurs stéphanois, ou Mc Pampille qui en parle de manière récurrente[126]. Il apporte aux entraînements de l'équipe stéphanoise de la rigueur et du sérieux. Le 29 mars 1920, sous l'impulsion d'Albert Jacquet, secrétaire général de l'entreprise, l'AS Casino devient l'« Amical Sporting Club » afin de respecter le règlement adopté par la Fédération interdisant l'utilisation des marques dans les noms des clubs, tout en en conservant les initiales[3]. Dans les années 1980, lorsque l'ASSE jouait en D2, on note sur certains matchs une affluence atteignant les 40 000 spectateurs. L'ASSE surclasse également l'OL grâce a des victoires marquantes comme la victoire 6-0 au stade Geoffroy-Guichard le 25 octobre 1964, la victoire 7-1 au Stade de Gerland le 5 octobre 1969, la victoire 6-0 au stade Geoffroy-Guichard le 15 mars 1970 ou même la victoire 1-0 lors du 100e derby au Stade de Gerland le 25 septembre 2010. Enfin, lors de la cession du club à Henri Grange en mai 2003, celui-ci transforme la SAOS en société anonyme sportive professionnelle (SASP), une structure permettant notamment de rémunérer ses dirigeants. RC Lens - AS Saint-Étienne Samedi 3 octobre 2020, AS Saint-Étienne - Stade rennais FC Samedi 26 septembre 2020 (0 - 3), La saison 1998-1999 de l'AS Saint-Étienne, AS Saint-Étienne - LOSC Lille Métropole Samedi 20 mars 1999 (3 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, AS Saint-Étienne - AS Cannes Samedi 16 janvier 1999 (6 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, CS Sedan Ardennes - AS Saint-Étienne Samedi 29 mai 1999 (3 - 0) Stade Emile-Albeau, AS Saint-Étienne - La Berrichonne de Châteauroux Samedi 22 mai 1999 (0 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, Amiens SC - AS Saint-Étienne Vendredi 7 mai 1999 (3 - 0) Stade Moulonguet, AS Saint-Étienne - AC Ajaccio Samedi 1 mai 1999 (2 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, Stade lavallois - AS Saint-Étienne Samedi 24 avril 1999 (1 - 1) Stade Francis Le Basser, AS Saint-Étienne - OGC Nice Mercredi 14 avril 1999 (0 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, ASOA Valence - AS Saint-Étienne Samedi 3 avril 1999 (2 - 2) Stade Georges Pompidou, FC Gueugnon - AS Saint-Étienne Vendredi 26 mars 1999 (4 - 1) Stade Jean-Laville, AS Red Star 93 - AS Saint-Étienne Mercredi 10 mars 1999 (1 - 2) Stade de France, AS Saint-Étienne - Nîmes Olympique Samedi 6 mars 1999 (3 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, ES Wasquehal - AS Saint-Étienne Vendredi 12 février 1999 (1 - 3) Stadium Nord, AS Saint-Étienne - Le Mans UC 72 Samedi 6 février 1999 (1 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, AS Beauvais Oise - AS Saint-Étienne Samedi 30 janvier 1999 (1 - 2) Stade Pierre Brisson, Paris SG - AS Saint-Étienne Samedi 9 janvier 1999 (1 - 0) Parc des Princes, Jura Sud Foot - AS Saint-Étienne Samedi 19 décembre 1998 (1 - 0) Stade municipal de Lons-le-Saunier, Chamois Niortais FC - AS Saint-Étienne Mercredi 16 décembre 1998 (1 - 0) Stade René-Gaillard, AS Saint-Étienne - ATAC Troyes Samedi 12 décembre 1998 (0 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, EA Guingamp - AS Saint-Étienne Samedi 5 décembre 1998 (1 - 0) Stade du Roudourou, AS Saint-Étienne - SM Caen Mardi 1 décembre 1998 (2 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, AS Saint-Étienne - FC Bourg-Péronnas Samedi 28 novembre 1998 (3 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, La Berrichonne de Châteauroux - AS Saint-Étienne Samedi 21 novembre 1998 (0 - 2) Stade Gaston Petit, AS Saint-Étienne - Amiens SC Mercredi 18 novembre 1998 (0 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, AC Ajaccio - AS Saint-Étienne Samedi 14 novembre 1998 (1 - 1) Stade François-Coty, AS Saint-Étienne - Stade lavallois Mercredi 11 novembre 1998 (1 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, OGC Nice - AS Saint-Étienne Samedi 7 novembre 1998 (0 - 1) Stade du Ray, AS Saint-Étienne - ASOA Valence Samedi 31 octobre 1998 (1 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, AS Saint-Étienne - FC Gueugnon Mercredi 28 octobre 1998 (2 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, AS Saint-Étienne - FC Gueugnon Samedi 24 octobre 1998 (3 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, LOSC Lille Métropole - AS Saint-Étienne Samedi 17 octobre 1998 (1 - 2) Stade Grimonprez-Jooris, AS Saint-Étienne - AS Red Star 93 Vendredi 9 octobre 1998 (2 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, Nîmes Olympique - AS Saint-Étienne Samedi 3 octobre 1998 (3 - 3) Stade des Costières, AS Saint-Étienne - ES Wasquehal Samedi 26 septembre 1998 (3 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, Le Mans UC 72 - AS Saint-Étienne Mercredi 23 septembre 1998 (1 - 2) Stade Léon-Bollée, AS Saint-Étienne - AS Beauvais Oise Samedi 19 septembre 1998 (2 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, AS Cannes - AS Saint-Étienne Samedi 12 septembre 1998 (0 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, AS Saint-Étienne - Chamois Niortais FC Vendredi 4 septembre 1998 (2 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, ATAC Troyes - AS Saint-Étienne Samedi 29 août 1998 (1 - 1) Stade de l'Aube, AS Saint-Étienne - EA Guingamp Samedi 22 août 1998 (0 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, SM Caen - AS Saint-Étienne Samedi 15 août 1998 (1 - 1) Stade Michel d'Ornano, AS Saint-Étienne - CS Sedan Ardennes Samedi 8 août 1998 (1 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, AS Saint-Étienne - Congo Mercredi 26 mai 1999 (3 - 1), Golden Star - AS Saint-Étienne Vendredi 14 mai 1999 (1 - 4), Prochain match contre le RC Lens le Samedi 3 octobre 2020 à 17h, Victoire des féminines en Division 2 contre l'ASPTT Albi (0 - 3), Défaite de la réserve en National 3 contre le SC Lyon (3 - 2), Défaite des verts en Ligue 1 contre le Stade rennais FC (0 - 3), Départ en prêt de Assane Dioussé (MKE Ankaragücü), Départ de Yann M'Vila (Olympiakos Le Pirée). « Les jeunes de l'ASSE sont pris en charge scolairement par le lycée Tézenas du Montcel[76], situé dans le centre de la ville, où ils reçoivent une scolarité normale mais aux horaires adaptés aux nécessités sportives. Le 1er juillet 1977 est créé le Racing Club de Saint-Étienne, club uniquement féminin, à la suite de la fermeture de la section féminine de l'AS Saint-Étienne le 30 juin[136]. Privés au coup d'envoi de Rocheteau blessé, les Verts touchent deux fois les poteaux (devenus les fameux « poteaux carrés ») avant l'ouverture du score des Allemands, sur un coup franc de Franz Roth. L'ASSE termine à la 7e place à l'issue de la saison 2017-2018. Le 21 octobre 2010, le conseil municipal adopte un projet de reconfiguration du Chaudron, comprenant la fermeture de trois des quatre virages du stade et une capacité portée à un peu plus de 40 000 places, en vue d'accueillir quelque matchs de l'Euro 2016[69]. Dominés en 1973 par le FC Nantes, les Verts prennent leur revanche l'année suivante en signant un nouveau doublé Coupe-championnat. Revenus d'un début de saison catastrophique, les Verts accrochent le droit de disputer un match de barrage mais s'y inclinent face au Stade rennais[d 5]. De leur côté, Herbin et Repellini parviennent finalement à sauvegarder l'essentiel : le maintien en D2 avec une nouvelle 17e place[d 6]. Les Magic Fans entretiennent une forte amitié avec les supporteurs de Bordeaux ( Ultramarines), de nombreuses banderoles et tifos honorant leur amitié sont arborés durant les rencontres. Spécial St-Étienne, un magazine mensuel, Le Foot St-Étienne, et un encart nommé La Gazette des Verts[114] dans le journal local La Gazette complètent la couverture médiatique spécifiquement dédiée aux Verts. Depuis 1993, le logo est orné d'une étoile tricolore bleu blanc rouge symbolisant les dix titres de champion de France remportés par le club[68]. Ainsi, à la veille des années 2000, beaucoup de choses sont à reconstruire pour le club stéphanois qui a frôlé la relégation en National lors de ces deux dernières saisons. Sur le plan statistique, l'ASSE a repris les devants et mène les débats avec 44 victoires, 32 nuls contre 43 succès lyonnais. La couleur verte de la chaîne d'épiceries Casino, à l'origine de la création du club, est adoptée dès la fondation du club[65], et n'a jamais été remise en cause[3]. Confirmant en Coupe de France leurs bonnes dispositions, ils ne sont éliminés qu'en quart de finale de Coupe par le Lille OSC. Il s'agit ainsi du club le plus titré en France avec dix titres de champion de France[33]. En plus de quarante ans, sept équipementiers ont habillé les joueurs stéphanois : Le coq sportif de 1969 à 1984 ; Duarig, lors de la saison 1984-1985 puis entre 2003 et 2005 ; Puma de 1985 à 1995 ; Lotto entre 1995 et 1998 ; Asics de 1998 à 2000 ; Umbro entre 2000 et 2003 ; Adidas de 2005 à 2015 ; et enfin Le coq sportif depuis 2015 . Enfin, les ailiers sont à gauche Christian Sarramagna et surtout à droite Dominique Rocheteau qui atteindra lors de l'épopée européenne de 1976 un statut de véritable idole auprès de la jeunesse française. Snella tire sa révérence et choisit comme remplaçant Albert Batteux, le fameux entraîneur du grand Stade de Reims[d 2]. L'Equipe de 1972-1973 Photo Football L'EQUIPE magazine L'Equipe de 1973-1974 *A noter que le club a remporté le groupe 3 de l'UEFA Intertoto Cup en 1972, avec 4 victoires et 2 matchs nuls pour 12 buts inscrits et 2 encaissés sur les six matchs disputés. Le capitaine Robert Herbin, tout juste retraité, prend place sur le banc en remplacement de Batteux. Cependant, les difficultés financières apparaissent et s’aggravent vite. Batteux fructifie l'héritage de son prédécesseur : il tire parti d'une génération de joueurs talentueux en leur faisant appliquer le jeu de passes, court et offensif, qui lui est cher. Avec le revenant Élie Baup sur le banc et le jeune Vincent Tong Cuong comme directeur, les Verts connaissent un début de saison difficile, provoquant la colère des supporteurs. En 2017 dans son album Liberté chérie, Calogero évoque l'AS Saint-Étienne dans sa chanson Fondamental, où il dit « (On a tous) Un vieux poster de Saint-Étienne » en référence à l'épopée de 1976. En 1933, le club se porte candidat à l'inscription en championnat professionnel. Un Stéphanois est grièvement blessé par balle[109]. Le premier club de supporteurs est créé officiellement cette saison-là[d 1]. Les hommes de Batteux conservent leur couronne la saison suivante, malgré la concurrence des Girondins de Bordeaux (déjà défaits en finale de Coupe l'année précédente), faisant de l'ASSE le premier club vainqueur de trois titres de champion de France d'affilée. Chaque saison, l'AS Saint-Étienne publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le meilleur buteur de ces confrontations est le stéphanois Hervé Revelli (11 buts), le plus expérimenté le lyonnais Serge Chiesa avec 28 rencontres disputées[106]. Les Stéphanois remportent le quatrième doublé Coupe-championnat de leur histoire, malgré la crise provoquée par la démission en décembre du président Rocher - ce dernier revient sur sa décision le mois suivant[d 4]. Pour son retour dans l'élite en 1963, le club rappelle Jean Snella, qui mène ses hommes à un deuxième titre de champion à la surprise des observateurs[d 2]. Les dirigeants, issus du monde des industriels locaux, affichent les plus hautes ambitions pour ce qui reste un club patronal[6]. La saison suivante, l'Olympique de Marseille, futur champion de France et d'Europe tombe en quart de finale de Coupe à Geoffroy-Guichard, mais le FC Nantes a raison des Verts en demies[f 1]. Trois entraîneurs marquent considérablement l'histoire de l'AS Saint-Étienne : Jean Snella, Albert Batteux et Robert Herbin[6]. Alors que le président Laurent est en pourparlers avec l'homme d'affaires libanais Charlie Chaker, la famille Guichard décide de reprendre en main le club (toujours constitué à l'époque en association loi de 1901) via Yves Guichard, petit-fils de Geoffroy[14].